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Johan Clarey : "Cette descente, c'est une neige de cinéma"

ParAFP

Mis à jour 08/02/2018 à 11:22 GMT+1

JO PYEONGCHANG 2018 - Le premier entraînement de la descente a eu lieu ce jeudi matin. L'occasion pour les descendeurs de livrer leurs premières impressions sur la piste, annoncée comme peu technique et qui pourrait offrir des surprises.

Johan Clarey lors de l'entraînement de la descente olympique de PyeongChang

Crédit: Getty Images

Vétéran de l'équipe de France de ski alpin, Johan Clarey (37 ans) a regretté le manque de dimension physique du tracé de la descente des Jeux d'hiver de PyeongChang, à l'issue du premier entraînement jeudi à Jeongseon, et anticipe une course "très serrée".
"C'est une neige de cinéma, super agréable à skier. Les sauts ne sont pas très longs. Je pense qu'il va falloir être juste sur les quelques passages clés et analyser tout ça à la vidéo, a d'abord confié le natif d'Annecy, plus critique en revanche sur le tracé. Il y a très peu de lignes droites. La piste est toujours en courbes, de longues courbes, de longues traversées avec très peu de vitesse, pas mal de mouvements de terrains. Il n'y a pas de grosse pente, de grosses vitesses et de gros sauts. Tout est moyen."
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Johan Clarey lors des JO de Sotchi en février 2014

Crédit: Zoom

"C'est un petit peu dommage. Rien à voir avec Sotchi, il n'y a pas de dimension physique, c'est court, a-t-il poursuivi, avant de relativiser. Mais il faut de tout et il y aura un champion olympique. De toute façon, il faut faire avec. Ça va être très serré et les meilleurs seront devant, quoi qu'il arrive."
Facile pour rejoindre l'arrivée, difficile pour gagner
Premier Français au classement général de la Coupe du monde de descente cette saison, Adrien Théaux a lui aussi décrit une neige agréable, mais une piste pas forcément très rapide : "Je me suis fait plaisir. La piste est hyper lisse, ce qui nous change de ce qu'on a d'habitude. Mais c'est hyper difficile d'aller vite parce qu'il ne faut pas faire la moindre faute. Les sauts et les courbes sont plutôt bien".
"C'est facile pour rejoindre l'arrivée, mais difficile pour gagner" a enfin résumé le Norvégien Aksel Lund Svindal, deuxième du classement mondial de la descente cette saison. Deux autres séances d'entraînement sont programmées vendredi et samedi avant l'épreuve phare dimanche (à partir de 3h, heure française).
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