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"Pourquoi pas une médaille

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/11/2009 à 12:28 GMT+1

Le champion du Monde des moins de 23 ans Maurice Manificat ne nourrit aucun complexe. Très régulier l’an dernier en Coupe du Monde, il compte démontrer cette saison qu’il a encore progressé et se verrait bien monter sur un podium olympique finn février à Vancouver.

SKI DE FOND 2009-2010 Maurice Manificat

Crédit: Zoom

MAURICE MANIFICAT, quel bilan tirez-vous de la saison dernière ?
M.M. : Cela a sans doute été ma saison la plus réussie dans la logique de progression qui accompagne chaque nouvelle étape de ma carrière. Tout avait bien commencé avec cette belle 11e place à Gallivare qui a constitué un peu une surprise. Ensuite, j’ai continué sur cette lancée avec cette magnifique 3e place en relais à La Clusaz puis une belle victoire en Coupe d’Europe et le titre sur le 15 kilomètres skate lors des championnats du monde des moins de 23 ans. En fin de saison, j’ai un peu raté les Mondiaux de Liberec mais j’ai su me ressaisir à Lahti et à Falun.
Fort de cette saison réussie, comment abordez-vous ce nouvel hiver ? 
M.M. : J’apprends chaque année. En fait, j’ai l’habitude de préparer des grandes échéances. J’ai fait les championnats du monde junior, les championnats du monde des moins de 23 ans J’ai donc pu tester différentes manières de me préparer ce qui me permet de commencer à bien me connaître mais, de toute façon, en fond, on progresse sur le long terme. Je n’ai certainement pas l’expérience d’un Vincent Vittoz mais j’ai déjà un vécu.
En cette saison 2009/2010 vous allez très probablement découvrir les Jeux Olympiques…
M.M. : Les JO, c’est le summum dans une carrière sportive mais, pour le moment, la sélection n’est pas encore acquise. Du coup, il va falloir faire un très bon début de saison. Ça risque d’être délicat parce que le niveau est très homogène et qu’il n’y aura pas de la place pour tout le monde. Après, ce que je peux viser…, je ne sais pas. Tout va dépendre de ma progression mais je suis prêt à saisir toutes les opportunités qui se présenteront et pourquoi pas une médaille comme Roddy à Turin. J’attends Vancouver avec impatience mais je ne suis pas prêt à sacrifier la Coupe du Monde où j’espère obtenir de bons résultats.
Au vu de la densité de l’équipe de France, on peut penser que le relais tricolore a les moyens de monter sur le podium à Vancouver…
M.M. : C’est sûr. C’est sans doute notre meilleure chance. Sans doute parce qu’il y a cette superbe ambiance qui nous soude tous les uns avec les autres. Pendant les stages, on prend tout avec le sourire, on n’arrête pas de se marrer et pourtant on bosse dur. Le mental participe beaucoup à une course et la qualité de nos relations joue clairement dans nos performances sur les skis. Dans ces conditions, on peut croire à une médaille mais attention, on est loin d’être les seuls. Il y a au moins cinq ou six autres nations qui peuvent prétendre au podium.
Vous êtes présenté comme le grand espoir du fond français. Comment vivez-vous cette situation ?
M.M. : On n’est jamais à l’abri d’une saison ratée. Jusqu’ici j’ai montré que j’avais une certaine régularité dans ma progression mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je ne me mets pas plus que cela la pression. De toute façon, tant que Vincent et Manu seront là, nous continuerons d’être un peu protégés médiatiquement.
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