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Et pourquoi pas un triplé pour les Bleues ?

ParAFP

Publié 15/02/2018 à 16:40 GMT+1

JO PYEONGCHANG 2018 - Le clan tricolore arrive avec de sérieux espoirs pour l'épreuve féminine de snowboardcross. Avec notamment Chloé Trespeuch ou encore Charlotte Bankes, les Bleues peuvent viser haut. Surtout que Nelly Moenne-Loccoz et Julia Pereira de Sousa sont aussi ambitieuses. De là à viser un triplé ?

Chloe Trespeuch et Charlotte Bankes en 2017

Crédit: Getty Images

Un triplé olympique comme leurs cousins du skicross il y a quatre ans à Sotchi? Les Bleues du snowboardcross, la vice-championne du monde Chloé Trespeuch en tête, en rêvent et elles ont quelques raisons d'y croire. Les résultats parlent pour elles: deux des quatre Françaises engagées vendredi, Chloé Trespeuch et Charlotte Bankes, se sont imposées cette saison sur des épreuves de Coupe du Monde, et les deux autres, Nelly Moenne-Loccoz et Julia Pereira de Sousa, sont montées plusieurs fois sur le podium.
Le classement général de la Coupe du Monde de snowboardcross est peut-être encore plus parlant, avec Trespeuch 2e, Bankes 3e, Moenne-Loccoz 4e et Pereira de Sousa 7e. Dans ces conditions, difficile de se cacher. Chacune des quatre Françaises peut légitimement viser une médaille et la possibilité d'un triplé, réalisé en 2014 par les garçons en skicross, est réelle. "Je rêve d'un triplé. Une force d'équipe comme ça, ça fait rêver", a d'ailleurs reconnu Trespeuch la semaine dernière lors d'une conférence de presse au Club France à Pyeongchang. "On est capables de faire le triplé", a renchéri Nelly Moenne-Loccoz, montée quatre fois sur le podium cette saison et deux fois vice-championne du monde.

Attention à Moioli

La concurrence est là, pourtant, avec notamment la redoutable Italienne Michela Moioli, leader de la Coupe du monde, mais la favorite est sans doute Trespeuch, qui ne s'affole pas de ce statut. "J'ai tout mis en place pour ramener cette médaille d'or ou en tous cas pour me donner la chance d'aller la chercher", a-t-elle expliqué lors d'une rencontre en octobre dernier. "Au niveau de la préparation physique, on a fait vraiment des gros progrès. Au plan technique aussi ça va mieux et mentalement je suis vraiment prête. Je n'ai pas peur de la pression que j'aurai forcément, parce que cette fois je vais arriver favorite", avait-elle ajouté.
Médaillée de bronze à Sotchi, vice-championne du monde l'année dernière à Sierra Nevada et montée quatre fois sur le podium cette saison en Coupe du Monde (une victoire), la native de Bourg-Saint-Maurice, 23 ans, est sur une bonne dynamique et peut être ambitieuse. "Dès que j'ai un coup de mou à l'entraînement, je me dis: 'La médaille d'or, tu la veux'. Ca me redonne de l'énergie pour faire des entraînements intenses. C'est clairement ça l'objectif", a-t-elle expliqué à Pyeongchang. Et en cas de coup de mou vendredi, l'équipe de France a la chance d'avoir d'autres cartes majeures à jouer.
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