Les douze bonnes raisons de suivre les sports blancs cet hiver
ParEurosport
Mis à jour 15/06/2016 à 13:35 GMT+2
Les yeux bleus de Johaug, les abdos de Simon Fourcade, le talent de Tessa Worley... La saison débute ce week-end, à Sölden, et il y a de bonnes raisons de la suivre.
Pour certains, l’actualité des sports blancs, c’est uniquement tous les quatre ans et c’est tout. Ils se trompent. D’accord, cette saison, les Jeux olympiques de Sotchi (du 7 au 23 février 2014) incarneront le point d’orgue de l’hiver. Mais il y a tout un tas d’autres raisons de s’intéresser aux champions qui garnissent ces sports en quête de visibilité. Les voici.
Parce qu’on rêve de voir Tessa Worley et Alexis Pinturault en or à Sotchi
L’équipe de France de ski alpin compte deux pépites en son sein. La première est championne du monde du géant en titre et se nomme Tessa Worley. La Bornandine rêve de polyvalence mais si elle ne décroche que l’or du géant à Sotchi, on ne lui en voudra pas. La seconde merveille du ski tricolore vient de Courchevel, n’a que 22 ans et se pose pourtant – déjà - en leader de l’équipe de France. Celui qui aurait pu choisir la voie du football a préféré le ski. Et semble avoir tout ce qu’il faut pour devenir le 12e skieur français champion olympique de l’histoire.
Parce que - messieurs - Therese Johaug va vous faire aimer le ski de fond
Ne vous y trompez pas : la fondeuse norvégienne de 25 ans ne possède pas qu’un joli minois. Championne olympique à Vancouver (avec le relais 4x5 km), Johaug est réputée pour aimer les longues et difficiles distances. L’hiver dernier, elle est devenue championne du monde du 10km, deux ans après le titre sur 30km. Et rien que pour elle, il vous faut apprendre la différence entre le "skating" et le "classique". Vous avez encore un mois pour réviser : la saison ne reprend que le 29 novembre à Kuusamo.
Est-il important d’ajouter des précisions ?
Parce que si vous ne suivez pas le ski de fond, Marit Bjoergen vous prend au bras de fer
Vous êtes prévenus…
Parce que Bode Miller et Julien Lizeroux are back !
Après 18 mois d’absence, le fantasque Américain effectue son retour à la compétition. Récent papa, le phénomène du New Hampshire a confirmé sa présence à Sölden pour l’ouverture de la saison. La paternité va-t-elle dompter son fort caractère ? Aussi talentueux qu’iconoclaste, Miller est un personnage du circuit et c’est bon de le retrouver. On est également ravi de voir que Julien Lizeroux est redevenu "compétitif". Après deux saisons blanches en raison de blessures, d’opérations et de rééducation, le Plagnard retrouve la Coupe du monde et n’aura qu’un seul objectif : "être au départ des courses". Au début, ses dossards seront élevés et la piste évidemment dégradée. Il faudra faire avec. Mais à 34 ans, Lizeroux en a vu d’autres. Et puis, celui qui représente les athlètes auprès de la FIS revient de tellement loin…
Parce que la France possède le meilleur biathlète du circuit
L’hiver dernier, toujours aussi puissant sur les skis et de plus en plus adroit derrière sa carabine, Martin Fourcade a tout gagné. Enfin presque. Champion du monde pour la cinquième fois de sa carrière à Nove Mesto, double tenant de la Coupe du monde, le Catalan a survolé la saison et signé un retentissant Grand Chelem (il a gagné les quatre globes de spécialités). Mais le cadet de la fratrie Fourcade le sait mieux que personne : il ne lui manque que l’or olympique. Argenté en 2010 sur la mass start, il ne visera que l’or à Sotchi. Et on a hâte de le voir sur la neige russe.
Parce que le saut à ski dames est enfin représenté aux Jeux
Notez bien la date : le 11 février sur le HS 105. Pour la première fois de l’histoire, le saut à ski féminin sera présent au programme olympique. Sans passer par les qualifications, l’épreuve se déroulera sur petit tremplin uniquement. Seules les 30 premières de la Coupe du monde pourront y prendre part. Si la Japonaise Sara Takanashi et l’Américain Sarah Hendrickson s’avancent en favorites, la Française Coline Mattel a les moyens de perturber la hiérarchie actuelle.
Parce que Marie Dorin-Habert incarnera la prochaine James Bond’s girl
Un jour peut-être, Marie Dorin-Habert fera du cinéma et des films d’action. Mais pour l’instant, la Française se contente d’utiliser sa carabine et ses skis de fond sur les épreuves de biathlon. Véritable clown, celle qui avoue être une "éternelle grincheuse et insatisfaite" nous donne des nouvelles régulières sur son site internet. Nous vous le conseillons. C’est souvent très drôle. Courez-y !
(crédit photo : Christophe Pallot, Agence Zoom)
Parce qu’il n’y a pas meilleur porte-drapeau que Jason Lamy-Chappuis
Lundi 14 octobre, le combiné tricolore a réalisé un rêve. A Sotchi, le 7 février prochain, c’est lui qui conduira l’équipe de France sur le tartan du stade olympique. Une immense fierté, mais aussi "une grande responsabilité" pour Lamy-Chappuis, gendre idéal qui défendra le titre mémorable acquis il y a quatre ans sur les neiges canadiennes.
Parce que le DTN français vise cinq titres olympiques et que le ski nous doit une revanche
Chaque année, Fabien Saguez doit se mouiller, car sa fonction exige des résultats. Et chaque début d’hiver, il lui est donc demandé de formuler ses objectifs. Cette année olympique ne déroge pas à la règle. En Russie, "nous viserons 15 médailles, dont un tiers de titres", annonce le DTN de la FFS. Pour rappel, à Vancouver, la France avait compilé 11 médailles (record de Salt Lake égalé), dont deux en or (Vincent Jay et Jason Lamy-Chappuis). Six pour le biathlon, trois pour le snowboard, une pour le ski acrobatique et le combiné nordique. Et zéro pour le ski alpin, qui a pourtant rapporté 43 des 94 médailles tricolores des J.O. d’hiver.
Parce que Ted Ligety est probablement le meilleur géantiste de l’histoire depuis Stenmark
On a évoqué Bode Miller un peu plus haut. On aurait pu parler de Lindsey Vonn aussi. Mais finalement, on a décidé de s’attarder sur les talents exceptionnels de Ted Ligety. Quadruple vainqueur du petit globe de géant, l’Américain a survolé le dernier hiver. Il s’est surtout le mieux adapté au nouveau matériel. Il y a un an, quasiment jour pour jour, il s’était adjugé le géant de Sölden, avec près de trois secondes d’avance sur son dauphin.
Parce que le freestyle et le snowboard méritent qu’on s’y intéresse
Ophélie David (skicross), Nelly Moenne Loccoz et Pierre Vaultier (snowboardcross), Sophie Rodriguez (snowboard half pipe), Kévin Rolland (ski half pipe), Guilbaut Colas (ski de bosses), et on en oublie. Ce sont autant de chances réelles de médailles à Sotchi. C’est beau, c’est impressionnant et c’est aussi super télégénique.
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