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Epangue tombe de haut

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/06/2012 à 15:50 GMT+2

Gwladys Epangue, championne du monde en 2009 et 2011, a qualifié son forfait sur blessure mercredi pour les jeux Olympiques de Londres, de "coup le plus difficile" de sa carrière, mais a jugé cette décision inéluctable, au vu du risque de paralysie qu'elle encourait.

2008 Gwladys Epangue

Crédit: AFP

Est-ce le coup le plus dur de votre carrière?
G.E. : C'est le coup le plus difficile, je pense pour plein de raisons. Je suis numéro un mondiale, j'ai gagné les deux championnats du monde dans l'olympiade et j'avais une voie royale pour gagner les Jeux. Et les Jeux c'est les Jeux. Je pense que je n'aurais pas convoqué tant de monde ou que ça n'aurait pas eu autant d'incidence si ç'avait été un Championnat du monde ou un Championnat d'Europe. C'est pour ça que c'est le coup le plus difficile de ma carrière aujourd'hui (mercredi).
Quand est apparue votre blessure?
G.E. : J'ai commencé à ressentir des douleurs il y a trois mois jour pour jour, mais c'est allé crescendo. On ne savait pas trop ce que j'avais. Au début, on pensait même que c'était pire que la maladie que j'ai eue. On a trouvé que c'était la tuberculose, on a soigné, mais j'ai eu une vertèbre qui s'est tassée un peu. J'ai porté un corset. Après ça allait mieux, je n'avais plus de douleurs, je répondais bien au traitement donc j'ai repris l'entraînement au bout d'un mois. Jusqu'à il y a deux semaines, je m'entraînais encore.
Et ?
G.E. : J'ai fait un dernier point avec un médecin et on a vu qu'il y avait beaucoup de risques encourus. Le risque encouru c'était la paralysie. Mon os, qui est en train de se reconstituer, se reminéraliser, était tellement fin que si ça casse, ça touche la moëlle (épinière) et c'est fauteuil roulant à vie. Donc j'ai fait un choix qui n'en était pas un. Il y a des Jeux, mais il y a seulement une seule vie. Je n'ai pas de douleur, donc c'est encore plus difficile. Si je me tordais de douleur, en pleurant, ce serait plus facile à accepter, mais là, je n'avais rien, je m'entraînais correctement. Tu te dis toujours "peut-être que je peux, peut-être que je peux". Et puis après, tu évalues tout ce que ça peut engendrer derrière si ça se passe mal. Là, tu reviens vite sur terre.
Avez-vous l'intention de reprendre le taekwondo?
G.E. : Dès que j'irai mieux, je reprendrai. Je ne sais pas combien de temps ça va prendre exactement, ce genre de maladie, d'infection, ce n'est pas une science exacte. Ce qui est sûr, c'est que je guérirai et que je suis sur la voie de la guérison. Donc je ne sais pas exactement quand, mais ça ne me ressemble pas de m'arrêter sur ce genre d'échec donc c'est sûr que je rebondirai.
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