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ATP Astana : Novak Djokovic déroule au 2e tour contre Botic van de Zandschulp (6-3, 6-1)

Maxime Battistella

Mis à jour 06/10/2022 à 19:07 GMT+2

ATP ASTANA - Novak Djokovic poursuit sa belle série. Jeudi, au 2e tour de l'ATP 500 de Nur-Sultan (Astana Open), le numéro 7 mondial a sereinement pris la mesure du Néerlandais Botic van de Zandschulp en deux sets (6-3, 6-1). Le Serbe, qui n'a toujours pas perdu le moindre set depuis sa reprise la semaine denière à Tel Aviv, retrouvera Karen Khachanov en quart de finale.

Un Djokovic encore clinique et pourtant, Van de Zandschulp s'est demené

Il avait perdu deux petits jeux lors de son entrée en lice au Kazakhstan. Novak Djokovic en a lâché seulement quatre jeudi au 2e tour de l'Astana Open contre un Botic van de Zandschulp qui s'est pourtant battu comme un beau diable. Face à la mécanique implacable du Serbe, le Néerlandais, 34e à l'ATP, a donné le meilleur de lui-même mais il a été corrigé (6-3, 6-1) en un petit peu plus d'une heure (1h11 précisément). Le numéro 7 mondial, qui reste sur des titres à Wimbledon et à Tel Aviv même s'il a été contraint à une pause de trois mois entre-temps, en est désormais à 13 victoires consécutives. Il défiera Karen Khachanov en quart de finale.
Les jours se suivent et se ressemblent pour Novak Djokovic. Alors qu'il avait déjà laissé une formidable impression pour ses débuts, le recordman de semaines passées sur le trône a encore haussé le curseur jeudi. Car en huitième de finale, Botic van de Zandschulp semblait bien plus prêt à en découdre que Cristian Garin la veille. Et pourtant, il a dû se rendre à l'évidence : quand le "Djoker" évolue à ce niveau, difficile de tenir le rythme bien longtemps.

Un service ultra-précis comme rampe de lancement

Le Néerlandais a tenu la comparaison pendant cinq jeux. Autoritaire pour commencer sur son service, il donnait l'impression de pouvoir bousculer quelque peu son rival s'il parvenait à tenir son service assez longtemps. A 3-2 au changement de côté, Djokovic a reçu un petit traitement au pouce, vraisemblablement pour une ampoule. Un petit inconvénient qui l'a peut-être agacé, mais c'est bien Van de Zandschulp qui en a fait les frais. Car dans la foulée, le Serbe a réglé la mire à la relance et son adversaire, alors sous pression, lui a offert le break sur une double faute. Sur le jeu suivant, "VDZ" a eu une opportunité de débreaker, sans parvenir à la convertir et a logiquement perdu le set dans la foulée.
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Fraicheur physique et mentale au top : pourquoi la fin de saison de Djoko s'annonce énorme

Cette petite opportunité non saisie, le Néerlandais l'a sûrement vite regrettée. Il n'a certes pas mal joué par la suite, mais Djokovic était, lui, sur sa planète : 23 coups gagnants pour 10 petites fautes directes, soit une feuille de statistiques encore plus clinique que pour son premier tour, et toujours cette impression de contrôle absolu. Une maîtrise et une confiance amplifiées par un service parfaitement huilé. Avec 78 % de premières et 80 % de réussite derrière, il a verrouillé sa mise en jeu, ne concédant pas le moindre break. Il a certes dû écarter une deuxième opportunité adverse, mais il avait déjà alors fait le double break dans le second acte (6-1, 4-1).
Comme un symbole de ses excellentes sensations et de sa détermination du moment, il a appuyé jusqu'au bout sur l'accélérateur. Un ultime break agrémenté d'un missile en coup droit long de ligne gagnant et il pouvait lever les bras. Frais physiquement en raison de ces trois derniers mois sans jouer, le "Djoker" est frais et a faim. Il l'a encore confirmé et ce n'est vraisemblablement qu'un début.
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