Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

ATP - Bilan Top 10 2014 : Andy Murray (6e)

Sébastien Petit

Mis à jour 02/12/2014 à 08:56 GMT+1

Andy Murray a bouclé la saison 2014 à la 6e place mondiale. Pas mal pour la quasi-totalité des joueurs. Pas forcément pour l'Ecossais, habitué à beaucoup mieux ces dernières saisons. Mais Murray est reparti de loin cette année. En 2015, ce sera l'heure de la reconquête.

Andy Murray.

Crédit: Imago

L'année de la reconstruction

Après atteint son Graal à Wimbledon en 2013, Andy Murray a fini la saison à l’hôpital, opéré du dos après l’US Open. En 2014, c’était donc l’année de la remise à niveau avant d’être celle de la complète reconquête. Et l’Ecossais a souvent nagé en eaux troubles. Dès le mois de mars, il a vu se terminer sa collaboration avec Ivan Lendl, avec qui il avait gagné le titre olympique à Londres et surtout deux titres du Grand Chelem. Un coup dur dont il a mis un certain temps à se remettre.
Parti de la quatrième place mondiale, tombé à la 12e mi-septembre, son plus mauvais classement depuis mai 2008, il a peu à peu refait son chemin pour finir l’année à la sixième place mondiale, avec le gain de trois titres remportés dans la dernière partie de la saison, deux ATP 250 et 500 à Valence. Sa nouvelle impulsion est venue d’Amélie Mauresmo, qui est devenue son coach après Roland-Garros, tournoi où il a obtenu son résultat le plus notable dans les tournois majeurs avec une demi-finale, perdue face à Rafael Nadal.
Le bilan 2014 d'Andy Murray.

Les trois stats à retenir

0. Son nombre de victoires face à Big 3 de la saison : Djokovic, Federer et Nadal, face à qui il compte neuf défaites cette saison. Il a tout de même dominé quatre membres du Top 10 : Ferrer (N.5) deux fois, Raonic (N.8), Cilic (N.9) et Tsonga (N.10).
1. Sur les 14 tournois les plus importants de la saison (Grand Chelem, Masters Cup et Masters 1000), Murray n’a atteint qu’une seule demi-finale : à Roland-Garros. En Grand Chelem, il était présent dans onze derniers carrés des seize tournois majeurs entre 2010 et 2013. En Masters 1000, il fallait remonter à ses débuts en 2007 pour le voir privé de finale.
3. Murray a remporté les trois finales qu’ils a disputées à Shenzhen, Vienne et Valence. 100% de réussite, est une première dans sa carrière. Ces trois trophées ont été remportés en cinq semaines de compétition, ce qui lui a permis de pouvoir décrocher au final sa place pour le Masters.
picture

Andy Murray (AFP)

Crédit: AFP

La victoire la plus savoureuse

Celle face à Philipp Kohlschreiber au 3e tour de Roland-Garros. Une victoire qu’il est allé chercher avec les tripes, 12-10 dans le cinquième set, après avoir sauvé une balle de match à 8-9. L’Allemand a chèrement vendu sa peau en prenant le premier set et retournant le scenario de la quatrième manche alors qu’il était mené 4-2. Stoppé à 7-7 dans le cinquième acte, le match s’est fini le lendemain avec un succès plein d’aplomb de Murray à la clé. Celui a permis de rallier la seconde semaine à Paris pour atteindre finalement la demi-finale de Roland-Garros pour la deuxième fois de sa carrière.

La défaite qui fait mal

Celle face à Roger Federer en Masters Cup. Un carnage : 6-0, 6-1, score extrêmement sévère qui a ponctué brutalement sa saison. Dans ce troisième match de poule, l’Ecossais pouvait encore prétendre à une place de demi-finaliste à Londres, avant que le Suisse ne le punisse. Et encore, il aurait prendre un double bulle sans un dernier jeu arraché à son adversaire. "J'ai perdu des finales de Grand Chelem, connu des défaites difficiles, mais rien qui ressemble à ça, avait alors commenté Murray. Celle-ci, c'est sans doute la pire de ma carrière."
picture

Roger Federer a pulvérisé Andy Murray.

Crédit: Panoramic

Comment se présente 2015 ?

Sans grande réussite cette année, Murray peut faire table rase de 2014 pour repartir sur de nouvelles bases. Finir l’année sixième mondial sans avoir eu d’énormes résultats, cela montre qu’il n’a pas perdu sa régularité. Il ne lui reste qu’à se trouver de nouveaux objectifs à remplir. Remporter un nouveau titre majeur ? Sans doute, mais le but qui lui reste à atteindre est cette place de numéro un mondial qu’il a toujours eu envie d’honorer. Avec une nouvelle équipe autour de lui et Amélie Mauresmo, l’Ecossais y croit toujours. Pour y prétendre, il va devoir retrouver cette rage de vaincre qui le caractérisait tant et qu’il a étouffée la plupart du temps cette saison.
picture

Andy Murray à Wimbledon en 2014.

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité