ATP - Bilan Top 10 2014 :
Publié 05/12/2014 à 10:23 GMT+1
Pour la troisième fois en quatre ans, Novak Djokovic a bouclé la saison au sommet du tennis mondial. Même s'il n'a jamais dominé les débats comme en 2011, le Serbe s'est appuyé sur sa constance extrême au plus haut niveau pour revenir au-dessus de la mêlée après la fabuleuse saison 2013 de Rafael Nadal.
- 10e : En 2014, Ferrer a fait un pas en arrière
- 9e : Cilic, l'homme qui (re)venait de nulle part
- 8e : Doucement mais sûrement, Raonic gagne ses galons
- 7e : Berdych ? Fidèle au poste, fidèle à lui-même
- 6e : Murray s'est beaucoup cherché en 2014
- 5e : Nishikori, celui qui a rivalisé avec le Big Four
- 4e : Pour Wawrinka, il y aura un avant et un après 2014
- 3e : Nadal, 6 mois au top et 6 autres en galère
- 2e : Federer n'est pas éternel, mais il est loin d'être fini
Une saison riche et pleine, une de plus
Une saison remarquable à défaut d'être exceptionnelle, selon ses propres standards évidemment. Ce ne fut pas le Novak Djokovic quasi-intouchable de 2011. Mais quand même. Vainqueur de sept tournois, d'un Grand Chelem, de trois Masters 1000, du Masters et numéro un mondial pour la troisième fois en quatre ans en fin de saison, Novak Djokovic est bien l'incontestable homme de l'année 2014. Dans les grands tournois, le Djoker est toujours au rendez-vous.
Il a su aussi ne pas paniquer alors que la réussite le fuyait en Grand Chelem. Sa victoire à Wimbledon a mis un terme à 18 mois d'insuccès en la matière. Elle lui a fait un bien fou. Sa plus grande force, en tout cas dans la course à la place de numéro un, reste toutefois son extrême constance. Le Serbe affiche depuis quatre ans une régularité absolument exceptionnelle au plus haut niveau que personne ne peut approcher, pas même Nadal et Federer. Djokovic ne connait quasiment pas de coup de mou dans la saison. En cherchant bien, on citera ses deux éliminations en huitièmes de finale en Masters 1000 cet été. Autre point remarquable, il n'a perdu qu'une seul finale sur les huit tournois où il a atteint ce stade cette saison.
Trois stats à retenir
7. Vainqueur de 7 titres cette saison, Novak Djokovic mène le peloton en la matière.
19. Le nombre de victoires obtenues face à des joueurs du Top 10 en 2014. Là encore, personne ne fait mieux cette année dans ce domaine.
31. Il reste sur 31 victoires consécutives en indoor et n'a plus perdu depuis Bercy 2012 (contre Sam Querrey) dans ce contexte. La terreur des salles, ce n'est plus Federer, c'est lui.
La victoire la plus savoureuse
Celle en finale de Wimbledon face à Federer, évidemment. Une des plus grandes de sa carrière après un match sublime, en cinq sets et quatre heures de jeu. Novak Djokovic attendait alors un titre en Grand Chelem depuis 18 mois, disette inhabituelle pour lui ces dernières saisons. Djokovic est rarement considéré comme un grand joueur de gazon mais avec deux victoires et une finale en quatre ans, il présente un bilan plus qu'enviable à Londres.
La défaite qui fait mal
Son quart de finale perdu face à Wawrinka en Australie (plus encore que sa finale contre Nadal à Paris… parce que c'était face à Nadal, le maitre des lieux). La seule fois, depuis l'été 2010, où il a perdu avant le dernier carré en Grand Chelem. Une défaite 9-7 au 5e set qui ne peut que lui laisser d'énormes regrets. Wawrinka ayant gagné le tournoi derrière, Nole aurait sans doute pu accrocher un quatrième "Oz Open" sans cette défaite. Mais il avait frôlé deux fois la correctionnelle contre le Suisse en 2013 en Grand Chelem. Il fallait bien que la roue tourne.
Comment se présente 2015 ?
Plutôt bien… Comme l'an dernier, Djokovic va débouler sur la lancée d'une fin de saison remarquable, qui l'a vu rester invaincu en indoor avec des victoires à Bercy et au Masters. A 27 ans, il est au sommet de son expression physique et, sans doute, tennistique. Capable de briller indifféremment sur dur, terre, herbe ou en salle, le Djoker est l'homme à tout faire… et à tout gagner du circuit. Il serait vraiment surprenant de ne pas le voir ajouter encore quelques titres majuscules à son palmarès dans les 12 prochains mois. Dès Melbourne, où il se sent si bien, il faudra être costaud pour venir le chercher. Mais son plus grand défi, c'est Roland-Garros, seul pierre majeure manquant à son édifice.
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