Indian Wells : Cameron Norrie domine sèchement Andrey Rublev (6-2, 6-4) et passe en quart de finale

Il n'y a pas que Daniil Medvedev qui enfile les victoires comme des perles. Dans l'ombre du Russe, Cameron Norrie en fait de même à un niveau un peu plus modeste il est vrai. Mardi, le Britannique a confirmé qu'il était en très grande forme sur la lancée de son titre à Rio en écrasant Andrey Rublev, numéro 7 mondial, en deux sets (6-2, 6-4) et 1h18 de jeu en huitième de finale. Pour rejoindre le dernier carré du premier Masters 1000 de l'année, il devra se défaire du vainqueur de Frances Tiafoe, vainqueur d'Alejandro Tabilo (6-4, 6-4).

La 8e victoire d'affilée sur le circuit de Cameron Norrie n'est ainsi pas la moins belle. Il aurait même pu être plus expéditif, puisqu'il a servi une première fois pour la qualification à 6-2, 5-2, avant un petit baroud d'honneur de Rublev. Extrêmement solide (16 fautes directes contre 30), le gaucher britannique a totalement neutralisé son adversaire et rappelé que les conditions d'Indian Wells convenaient parfaitement à son jeu, lui qui s'y était imposé en 2021 à la surprise générale. Il s'est ainsi montré d'une efficacité totale, convertissant les 5 balles de break qu'il a obtenues et ne cédant son service qu'à deux reprises de son côté.

Dans la foulée, Taylor Fritz a, lui, tenu son rang. Le champion sortant était favori face au Hongrois Marton Fucsovics et il s'est montré à la hauteur de son statut sur le court. Sans forcer son talent, il a fait preuve de beaucoup de sérieux pour l'emporter en deux sets secs (6-4, 6-3) et 1h41 de jeu face au 84e mondial. A nouveau au rendez-vous des quarts de finale devant son public, il y défiera Stan Wawrinka ou Jannik Sinner.

Tout s'est décidé en l'espace de 15-20 minutes dans cette partie. Alors que Fucsovics rivalisait bien jusqu'à 4 jeux partout, il a encaissé un 5-0 pour se retrouver mené d'un set et d'un break (6-4, 3-0). Le Hongrois a eu toutefois le mérite de s'accrocher, se montrant plus agressif que son adversaire à l'échange. Il a même débreaké (6-4, 4-3) avant de... céder une fois de trop sa mise en jeu en se précipitant trop. Fritz a donc su serrer les boulons dans les moments-clés, ce qui fait de lui désormais une valeur sûre du circuit.