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Nadal, c'est un début

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/10/2009 à 15:47 GMT+2

Rafael Nadal a fait plier un Marat Safin enthousiaste mais imprécis en quart de finale à Pékin (6-3, 6-1). Son prochain adversaire: Cilic. Pas de grand spectacle proposé par Djokovic a sorti un Verdasco trop impulsif et qui devra se méfier de Soderling.

Rafael Nadal of Spain hits a shot during his second-round match against James Blake of the US at the China Open tennis tournament in Beijing REUTERS

Crédit: Reuters

ATP PEKIN - Quarts de finale
Rafael Nadal (ESP, 1) bat Marat Safin (RUS, WC) 6-3, 6-1
Prochain adversaire : Cilic.
Il ne manquera que la gloire d'un dernier titre ou d'une belle perf pour immortaliser les derniers "tours d'honneur" de Marat Safin. A Pékin, comme ailleurs tout au long de la saison, le Russe a rempli les tribunes du circuit et tout donner face aux meilleurs comme au plus modestes acteurs de l'ATP. Contre Rafael Nadal, le punch était toujours là, mais il lui manque désormais, depuis plusieurs années d'ailleurs, un coup d'oeil et un jeu de jambes équivalents. Cela a offert un joli spectacle contre un Nadal à la recherche de nouvelles sensations, pas un grand match. Bien conçues, les attaques de Safin ont trouvé souvent glissé hors des limites du court ou trouvé le filet pour perturber le tennis pourcentage du Majorquin. Avec des statistiques largement supérieure au service et en retour, avec surtout trois balles de break sauvées sur trois concédées au premier set, Nadal a éteint les espoirs des fans de Safin.
Novak Djokovic (SER, 2) bat Fernando Verdasco (ESP, 5) 6-3, 1-6, 6-1
Prochain adversaire : Soderling.
Robin Soderlin (SUE, 6) bat Ivan Ljubicic (CRO) 7-6 (7/3), 6-4
Trois débuts de set extrêmement disputés, trois sets qui basculent très tôt, c'est le scénario du quart de finale qui a opposé Novak Djokovic à Fernando Verdasco vendredi à Pékin. Fernando Verdasco lui-même l'a avoué à la fin de la rencontre, aucun des deux joueurs n'a bien joué. Le premier break a fait la différence en début de chaque set, et c'est globalement Verdasco, victime de ses vieux démons, qui a fait les fautes et les points. Djokovic proposant un jeu à plat basique et suffisamment profond pour attendre les fautes adverses. A 4-0 dans la dernière manche, c'est lui qui était en pleine possession de ses moyens physiques, loin devant un Espagnol épuisé.
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