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ATP Pékin : Isner domine Evans (7-6, 7-5) et se qualifie pour les quarts de finale

Maxime Battistella

Mis à jour 03/10/2019 à 13:22 GMT+2

ATP PEKIN - Stefanos Tsitsipas poursuit sa route en Chine. Le Grec a fait preuve de caractère pour renverser le Géorgien Nikoloz Basilashvili (4-6, 6-3, 6-2) jeudi au 2e tour. En quart de finale, il retrouvera l'Américain John Isner, vainqueur plus tôt dans la journée du Britannique Daniel Evans (7-6, 7-5).

Stefanos Tsitsipas à Pékin en 2019

Crédit: Getty Images

Stefanos Tsitsipas a dû mettre le bleu de chauffe. A l'image de son 1er tour face à Dusan Lajovic, le Grec, tête de série numéro 3 à Pékin, a eu le mérite de bien réagir après un début de match compliqué jeudi contre le Géorgien Nikoloz Basilashvili. Il a ainsi renversé son adversaire (4-6, 6-3, 6-2) qui perd par la même occasion son titre, en 2h08 de jeu. S'il veut rallier le dernier carré, il devra se montrer plus efficace sur ses opportunités de break face à l'Américain John Isner, vainqueur plus tôt dans la journée de Daniel Evans (7-6, 7-5).
Car Tsitsipas a eu toutes les peines du monde à faire la différence. Avant de réaliser son premier break, le 7e joueur mondial a laissé filer pas moins de 11 occasions (3 saisies sur 17 au total) et le premier set face à un Basilashvili impeccable en cadence dans la première partie du match. Mais le Géorgien a progressivement baissé de niveau, notamment au service (8 aces pour 9 doubles fautes) et la dynamique s'est inversée. De son côté, le Grec a fait preuve de caractère et retrouve les quarts de finale sur le circuit pour la première fois depuis le tournoi de Washington au début de l'été américain.

Isner à l'expérience

Il y défiera un adversaire qu'il a affronté en double voici dix jours lors de la Laver Cup. John Isner a en effet tenu son rang plus tôt dans la journée. L’Américain, 19e joueur mondial, a pris le meilleur sur le Britannique Daniel Evans en deux sets serrés (7-6, 7-5) et près de deux heures de jeu (1h50 précisément). Après avoir fait tomber Gaël Monfils pour son entrée en lice, il a donc confirmé, s’appuyant comme toujours sur la qualité de son service.
Pas impérial à l'échange, il a su réserver ses meilleurs coups pour les moments les plus importants. John Isner a géré sa partie comme le vieux briscard qu’il est. Malgré quelques difficultés à l’échange, le géant a pu compter sur la qualité de sa première balle (69 % dans le court et 84 % de réussite derrière, 21 aces pour aucune double faute) pour faire la différence dans le "money time" contre un Daniel Evans accrocheur. A deux reprises, l'Américain a su placer un coup d’accélérateur décisif en fin de set : d’abord dans le jeu décisif du premier, puis pour saisir sa seule opportunité de break à 5-5 dans le second. De quoi laisser son adversaire frustré, comme tant d'autres avant lui.
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