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ATP Queen's - Djokovic : "Tout le monde vit des moments où il sent que tout part en l'air"

Alexandre Coiquil

Mis à jour 23/06/2018 à 00:26 GMT+2

ATP QUEENS - Demi-finaliste à Londres pour la première fois depuix une décennie, Novak Djokovic a tiré un bilan positif de ses dernières semaines sur le circuit où il a enfin retrouvé goût au tennis et obtenu des résultats. Le 22e joueur mondial semble surtout peu à peu retrouver une confiance en lui perdue au fil des mois.

Novak Djokovic

Crédit: Getty Images

Novak Djokovic commence à rattraper le temps perdu. Demi-finaliste au Queen's, une première depuis une décennie pour lui, le 22e mondial continue de parachever à Londres sa belle fin de printemps. En partie retrouvé depuis le Masters 1000 de Rome, un de ses jardins favoris, le joueur de Belgrade continue semaine après semaine de rassembler les pièces du puzzle "Novak Djokovic", celui qui avait fait de lui un patron quasi-incontesté il y a encore deux ans.
S'il est encore loin de l'ancien modèle, physiquement et techniquement, Djoko se transforme tout doucement en une version hybride où sa confiance en lui est en train de revenir. Demi-finaliste à Rome, au Queen's, et quart de finaliste à Roland-Garros, où il avait subi une petite déconvenue face à la surprise du tournoi, l'Italien Marco Cecchinato, le "Djoker" a enchaîné une série de résultats à laquelle il n'était plus habitué.
Il fallait en effet remonter à la période Monte-Carlo - Wimbledon 2017 pour retrouver une série de trois quarts de finale consécutifs. Pas sa meilleure période, mais une période où il affichait encore un certain niveau de compétitivité. Le Djokovic de 2018 et celui Queen's ne sont pas parfaits, ils se battent souvent contre eux-mêmes, mais ils ont du mental. Si ce paramètre confiance fonctionne chez le Serbe, la machine peut tourner.
J'ai dû mener une lutte
Forcément, il y a de quoi tirer un bilan positif de ses dernières semaines sur le circuit. Surtout qu'à la sortie de Roland, il n'avait pas spécialement envie de fouler le gazon en 2018. La raison a été plus forte que la déception. "A plusieurs reprises, j'ai essayé de tout remettre en cause quand j'étais blessé et quand je me suis fait opérer. Mais tout le monde vit des moments comme ça", a expliqué le Serbe concernant son début d'année. "Tout le monde traverse des périodes de doutes. Tout le monde vit des moments où il sent que tout part en l'air".
Le point d'orgue de sa période noire est intervenue au mois de mars quand il a précipité son retour sur les courts à Indian Wells et Miami - et perdu dès son entrée en lice face à Taro Daniel et Benoît Paire - après son opération au poignet effectuée début février. Un retour forcé qu'il n'a pas regretté par la suite. Ce dernier lui a remis du plomb dans la tête. Surtout, il a réuni au printemps son ancien staff technique - avec le préparateur physique Gebhard Phil Gritsch, et le kiné Miljan Amanovic - autour de son ami Marian Vajda, l'homme qui le "connait mieux" selon lui.
"Je suis très heureux d'être à nouveau capable de jouer une demi-finale ici (au Queen's) après Rome et Roland-Garros, des tournois qui s'étaient bien déroulés pour moi", a précisé l'ancien n°1 mondial après son succès en quart face à Adrian Mannarino, son 800e sur le circuit principal. "Avant tout ça, j'ai dû mener une lutte avec mon opération, mon épaule, mes hauts et mes bas. J'ai dû essayer de résoudre mes problèmes et trouver de la régularité dans mon jeu".
Novak Djokovic lors de son quart de finale face à Adrian Mannarino au Queen's
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