Masters 1000 Rome - Djokovic : "Jouer contre Nadal, c'est toujours extrêmement motivant pour moi"
Mis à jour 16/05/2021 à 12:13 GMT+2
MASTERS 1000 ROME - Revoilà Novak Djokovic dans un contexte qu'il adore. Pas toujours convaincant ces derniers temps, le N.1 mondial a profité d'une journée marathon pour se remettre d'aplomb. Le niveau de tension va monter de plusieurs crans, dimanche, avec une finale face à Rafael Nadal. Tout ce qu'il lui fallait avant Roland.
Peut-être devait-il vivre une journée comme celle-ci pour se retrouver. Après des semaines décevantes, faites d'éliminations dans sa ville d'origine (Belgrade) et celle de sa résidence (Monte-Carlo), Novak Djokovic a choisi la Cité Éternelle pour se refaire une santé. Pas physique, puisqu'il n'a pas franchement souffert sur ce plan récemment. Ni même mentale, car après tout, il a remporté le premier Majeur de l'année. Non, à Rome, l'idée était surtout de regagner un peu de fraîcheur. Histoire de dissiper quelques doutes. Et d'entamer une vraie montée en puissance.
Bien sûr, le Serbe ne pouvait pas le savoir en arrivant à Rome, mais la conjoncture a fini par lui offrir tout ce dont il avait besoin pour vraiment redevenir lui-même. Merci la pluie, qui l'a contraint à poursuivre son quart de finale ce samedi et lui a offert une journée marathon. "Comment je me sens ? J'ai juste faim !, a lâché le N.1 mondial en conférence de presse, après avoir battu Lorenzo Sonego en demies. Je suis très fier de ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai passé presque cinq heures sur le court".
Cinq heures bien chargées. Comme il les aime. Face à Tsitsipas, il a dû s'employer pour retourner le cerveau du Grec au moment où celui-ci servait pour le match. Le Serbe n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est dos au mur... Même s'il est aussi particulièrement impressionnant lorsqu'il a les spectateurs contre lui. Comme ce fut le cas en soirée, au cours d'un match serré et tendu face au local Sonego. "L'ambiance était électrique dans le stade, le public était bien sûr pour lui, mais j'aime participer à ces matches, avec du public, a-t-il concédé, bien volontiers. C'était bien une telle ambiance."
Les vieux gars ne renoncent pas encore !
Et comme si tout cela ne suffisait pas, "Nole" va retrouver un autre contexte qu'il apprécie tout particulièrement. Celui d'une confrontation face à Rafael Nadal. La 57e de sa carrière. La 28e en finale. La 6e à ce stade à Rome. Bref, un classique de chez classique. "C'est génial de rejouer contre lui en finale, c'est le joueur que j'ai le plus rencontré dans ma carrière, clairement mon plus grand rival de tous les temps, a assuré Djoko. Jouer contre lui sur la terre battue, en finale dans un grand tournoi, c'est toujours extrêmement motivant pour moi. Et malgré tout ce qu'on a vécu dans nos carrières, il y a toujours cette excitation quand on doit se rencontrer, du moins en ce qui me concerne."
Le N.1 mondial va donc affronter son meilleur ennemi pour la première fois depuis la dernière finale de Roland-Garros, remportée par l'Espagnol. Comme lui, le Serbe a un peu flanché ces dernières semaines. Comme lui, ce n'est certainement pas un hasard s'il s'apprête à redisputer un titre, à quelques jours du grand rendez-vous Porte d'Auteuil.
Ces derniers temps, la relève incarnée par Tsitsipas ou Zverev en a bien profité (pour éviter une répétition). Mais Djokovic, lui, prend toujours un malin plaisir à siffler la fin de la récréation : "Rafa et moi, on a plaisanté dans le vestiaire après ma victoire contre Stefanos, en se disant : 'Les vieux gars ne renoncent pas encore !' On a rigolé de ça...". Décidément, Nole s'est bien amusé samedi. Et dimanche ?
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