Masters Rome : Tsitsipas domine Berrettini en huitième, Zverev renverse Nishikori
Mis à jour 14/05/2021 à 02:57 GMT+2
MASTERS ROME - Stefanos Tsitsipas s'est adjugé le choc des huitièmes de finale du Masters 1000 italien jeudi contre Matteo Berrettini en deux manches (7-6, 6-2). Plus tard dans la journée, le champion de Madrid Alexander Zverev a souffert pour se défaire de Kei Nishikori (4-6, 6-3, 6-4). Félix Auger-Aliassime, lui, s'est fait surprendre par Federico Delbonis (7-6, 6-1).
Zverev s'est fait peur
Et de sept ! Alexander a empoché jeudi soir sa 7e victoire consécutive sur terre battue face à Kei Nishikori, mais il ne s'est pas amusé. Le champion de Madrid a longtemps été malmené et a même remonté un set et un break de retard pour rafler finalement la mise sur le score de 4-6, 6-3, 6-4 en quasiment trois heures de jeu (2h52 exactement) en huitième de finale du Masters 1000 de Rome. Ce succès durement acquis en terre italienne lui offre le droit de défier à nouveau Rafael Nadal en quart, une semaine après l'avoir battu au même stade de la compétition en Espagne.
Le match de l'Allemand a d'ailleurs suivi quasiment le même scénario que celui du Majorquin face à Denis Shapovalov un peu plus tôt. Malmené, Zverev n'était clairement pas dans son meilleur jour, mais il a trouvé un moyen de s'en sortir, ce qui en dit long sur sa confiance du moment. Sans énergie pendant la première partie du match, il s'est beaucoup plaint de l'état du court Pietrangeli, parsemé de petits trous. Mais il a trouvé les ressources de se révolter, utilisant le public, de retour (jauge à 25 %), à son avantage.
Il a ainsi encore remonté un break de retard dans le troisième set, remportant les 5 derniers jeux face à un Kei Nishikori pourtant accrocheur. Pour reproduire sa performance madrilène contre Nadal vendredi, il lui faudra avoir bien récupéré. Le défi sera toutefois le même pour le numéro 3 mondial qui a même joué une demi-heure de plus.
Tsitsipas dompte Berrettini
Solide comme un roc. C'est ainsi que l'on pourrait décrire Stefanos Tsitsipas après sa performance jeudi en huitième de finale à Rome. Opposé à un Matteo Berrettini en grande confiance après sa finale à Madrid, le Grec a impressionné par son calme, sa rigueur et sa précision. D'autant qu'avec le retour des spectateurs, son adversaire italien bénéficiait d'un allié de poids. Mais c'est bien le numéro 5 mondial qui s'est imposé en deux manches (7-6, 6-2) et 1h36 de jeu, dans ce match de très grande qualité surtout dans le premier set. Il a ainsi gagné le droit de croiser le fer face au numéro 1 mondial Novak Djokovic, impressionnant vainqueur d'Alejandro Davidovich Fokina (6-2, 6-1), en quart.
Dans des conditions rendues rapides par le soleil romain qui a rendu la terre battue très sèche, la première manche a mis en scène un duel de serveurs assez exceptionnel. Les deux joueurs ont pris l'initiative à la moindre balle courte, avec une réussite exemplaire : 16 coups gagnants et 6 fautes directes pour Matteo Berrettini, 10 et 2 du côté de Tsitsipas. Avant le tie-break inévitable, l'Italien n'avait même perdu qu'un petit point sur ses engagements. La manche allait donc se jouer sur un détail et un point remporté au filet par le Grec, malgré les protestations de son adversaire, persuadé que la balle avait rebondi deux fois avant que Tsitsipas ne la remette.
Et Berrettini ne s'est finalement jamais remis de ce tournant. Une fois la première manche perdue, il s'est montré moins saignant, plus passif à l'échange et a fini par le payer dans le troisième jeu du second acte. Impeccable de concentration et visiblement bien plus frais après sa sortie précoce à Madrid, Tsitsipas a continué d'appuyer sur l'accélérateur, ne commettant en tout que 7 petites erreurs dans cette partie et voyant ses prises d'initiatives quasiment toujours récompensées (7 montées gagnantes sur 8 au filet). Pas de doute, le champion de Monte-Carlo et finaliste de Barcelone est prêt pour le défi Djokovic.
Auger-Aliassime n'a pas trouvé la clé
Un peu plus tard dans la journée, Félix Auger-Aliassime a manqué une belle opportunité de rallier les quarts de finale. Opposé à Federico Delbonis, 64e mondial, le jeune Canadien était favori sur le papier, mais les qualités de terrien du gaucher argentin ont fait la différence. Déjà tombeur facile d'un membre du Top 20 cette semaine en la personne de David Goffin, Delbonis l'a emporté en deux manches (7-6, 6-1) et 1h51 de jeu. Et une belle opportunité se présente à lui de rallier le dernier carré puisqu'il sera opposé à Reilly Opelka, vainqueur d'Aslan Karatsev, en quart de finale.
Dans cette partie, tout s'est joué dans le premier set qui laissera quelques regrets à Auger-Aliassime. Car s'il a concédé le break d'entrée, le nouveau protégé de Toni Nadal a ensuite refait son retard, mené 5-4 et obtenu une balle de set à la relance. Il n'a pas réussi à la convertir et a perdu le tie-break dans la foulée. Dans le second acte, il a totalement lâché prise, accumulant les fautes directes (40 en tout). Un manque de rigueur qui ne sera pas forcément du goût de son coach.
Rublev tient son rang
En 1h30 de jeu, Andrey Rublev a réussi à prendre le meilleur sur Roberto Bautista Agut (6-4, 6-4) ce jeudi en huitièmes de finale du Masters 1000 de Rome. En quarts, il affrontera Lorenzo Sonego, tombeur de Dominic Thiem. Après avoir réalisé le break à 2-1 dans le premier set, le Russe a été débreaké à 4-2. Mais dans la foulée, le septième joueur mondial a repris le service de son adversaire pour finalement remporter la première manche. Au début du deuxième set, Andrey Rublev est reparti sur les mêmes bases, menant 2-0.
Mais le onzième joueur mondial a réussi à trouver la clé pour renverser la vapeur (4-3). A 21h30, pour cause de couvre-feu, le public romain a dû partir, laissant quelques minutes aux joueurs pour souffler. Après cette interruption, l'Espagnol s'est écroulé et a perdu les trois derniers jeux pour finalement s'incliner en deux manches.
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