Novak Djokovic bat Marin Cilic et gagne l'ATP 250 de Tel Aviv, le 89e titre de sa carrière, le troisième en 2022
Mis à jour 02/10/2022 à 23:49 GMT+2
ATP 250 TEL AVIV - Semaine immaculée pour Novak Djokovic. Le Serbe n’a pas concédé le moindre set sur la route du sacre en Israël. Dimanche, il a pris le meilleur sur Marin Cilic en deux sets (6-3, 6-4) sauvant d’un ace la seule balle de break qu’il a dû écarter. Djokovic n’avait plus disputé de tournoi depuis son sacre à Wimbledon en juillet. Il tient son 89e trophée, le troisième de sa saison.
Sacrée affiche pour une finale d’ATP 250. Mais le spectacle n’a pour autant pas été transcendant. Dimanche, Novak Djokovic a remporté plutôt aisément le tournoi de Tel Aviv, sans jouer son meilleur tennis. Il a disposé en deux sets d’un Marin Cilic sur courant alternatif (6-3, 6-4, en 1h34), parfois facile derrière ses imposants coups droits et services, parfois l’ombre du vainqueur d’un Grand Chelem qu’il est.
Fébrile en début de rencontre, Cilic a commis trois doubles fautes lors de ses deux premiers jeux de service. Résultat, à sa quatrième opportunité, Djokovic n’a pas manqué de faire le break, pour mener 3-1. Il a confirmé par un jeu blanc puis a déroulé jusqu’au gain de la première manche, conclue par deux aces, fort de 85% de réussite derrière sa première balle.
Coup d'accélérateur puis panne de premières
Dans le deuxième set, "Djoko" a pris le large encore plus tôt. Un puissant retour, plein axe, pour breaker dès le premier jeu, (encore) un jeu blanc pour "valider" cet ascendant, d’un superbe revers long de ligne, et l’affaire était bien embarquée. Il ne l’a cependant pas pliée avec aplomb, manquant l’opportunité de "double-breaker" et débutant ses engagements difficilement.
Le lauréat de 21 tournois du Grand Chelem a eu de plus en plus de mal à claquer des premières balles (59% sur l’ensemble du deuxième set, contre 67% lors du premier). Il a tout de même réussi à maîtriser son adversaire croate, timoré en retour, sur certaines secondes "petit bras" de "Nole". Et le champion s’est réveillé sur la seule balle de break qu’il a dû sauver, ace à la clef.
De Wimbledon à Tel Aviv, d’un titre à un autre
Djokovic disputait cette semaine en Israël son premier tournoi depuis son sacre à Wimbledon, le 10 juillet. Le Serbe a notamment manqué l’US Open, "ne pouvant se rendre à New York", sans être vacciné contre le Covid-19. Il avait retrouvé du rythme et démontré une bonne forme, il y a une semaine, à l’occasion de la Laver Cup, exhibition aux apparats d’évènement planétaire en raison de la retraite de Roger Federer.
Le "Djoker" n’a pas été en mode machine durant les quatre rencontres qu’il a disputées à Tel Aviv, faisant par exemple preuve d’une étourderie cocasse en quart de finale face à Vasek Pospisil, pensant à tort qu’il était temps de changer de côté. Mais il a tout de même dégagé une impression de contrôle, sans lâcher le moindre set, sur la route de son troisième sacre de l’année, le 89e de sa carrière. Il briguera le 90e à Astana (3-9 octobre).
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