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Mauresmo avec Murray : "Le fait qu'une femme entraîne un homme n'est pas ce qui m'intéresse le plus"

Sébastien Petit

Mis à jour 08/06/2014 à 21:46 GMT+2

Refusant de parler de buzz autour de sa nouvelle collaboration avec Andy Murray, Amélie Mauresmo envisage dans un premier temps de suivre le Britannique sur gazon, jusqu'à Wimbledon, mais de rester capitaine de Fed Cup.

Amélie Mauresmo en conférence de presse (Collaboration avec Andy Murray)

Crédit: Eurosport

Pouvez-vous nous dire à quel moment l'idée d'entraîner Andy Murray est arrivée jusqu'à vous ?
A.M. : En fait, c'est lui qui est venu me trouver. Il m'a contactée il y a quelques semaines pour évoquer le fait de travailler ensemble. Et ce n'est pas spécialement quelque chose à laquelle je pensais quand j'ai arrêté ma carrière de joueuse professionnelle.

Avez-vous été surprise par sa démarche ?
A.M. : Pour être honnête, oui, je l'ai été un peu.

Pouvez-vous nous dire ce que vous pourrez apporter à un joueur du circuit ATP que vous fréquentez peu ? Voyez-vous un avantage à cela ?
A.M : C'est probablement une question qu'il faudra lui poser lorsque vous le croiserez. Nous savons tous que sa mère tient une grande part dans sa carrière professionnelle. Je pense qu'il cherche quelque chose de différent au niveau des sensations et des émotions. Mais le fait qu'une femme entraîne un homme n'est pas la partie de l'histoire qui m'intéresse le plus. Je suis focalisée sur les choses à creuser pour l'aider à atteindre ses objectifs. C'est un vrai challenge pour moi, je ne le cache pas, mais je l'accepte volontiers.

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Amélie Mauresmo, capitaine de Fed Cup et désormais coach de Murray

Crédit: AFP

Savez-vous sur quoi vous allez travailler de prime abord ?
A.M. : Non, c'est encore un peu tôt pour vous présenter cela. Nous devons d'abord en parler davantage ensemble pour définir des plans précis. Mais nous allons le faire assez vite.

Combien de temps allez-vous consacrer à cette nouvelle collaboration ?
A.M. : Ce que je peux vous dire, c'est que celle-ci s'étendra d'abord sur la saison sur gazon. Ensuite, si tout se passe bien, sur la demi-saison qu'il reste à jouer. Ensuite, nous verrons. Je ne compte pas passer la saison entière à ses côtés, mais quelques semaines. Il est d'accord avec cela.

Vous allez commencer d'emblée avec le titre de Wimbledon à défendre... pas simple comme début ?
A.M. : Oui, c'est sûr qu'il y aura de la pression, mais je pense que lui en aura beaucoup plus que moi. Il veut gagner d'autres tournois du Grand Chelem et j'espère que je pourrais l'y aider.
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Andy Murray à l'entraînement

Crédit: Eurosport

Vous avez d'autres fonctions, d'autres responsabilités aussi, cela va-t-il remettre des choses en question ?
A.M. : C'est sûr que cela va changer un peu ma vie et ma retraite. Mais je suis une passionnée de sport et j'aime les challenges et repousser mes limites.

Et concernant la Fed Cup, conservez-vous votre statut de capitaine de l'équipe de France ?
A.M. : Ma collaboration avec Andy ne va pas remettre en question la Fed Cup. Nous allons en discuter avec les joueuses à Wimbledon avant que le tournoi ne débute, mais normalement je continuerai à m'occuper de l'équipe.

Avant Andy, aucun Français n'est venu vous chercher pour l'entraîner ?
A.M. : Non, pas à ma connaissance, je n'ai eu aucune demande. Si ce n'est celle de Marion Bartoli l'an passé, mais ce n'était pas compatible.

Avez-vous parlé à Ivan Lendl (ancien coach de Murray, NDLR) ? Et si non, comptez-vous le faire ?
A.M. : Je n'ai pas parlé à Ivan, mais je le ferai sans doute.
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