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Alexander Zverev, stress ou paillettes face à l'idole ?

Louis Pillot

Mis à jour 14/11/2017 à 01:24 GMT+1

MASTERS 2017 - Parfois à la limite lors de son entrée en matière au Masters face à Marin Cilic (6-4, 3-6, 6-4) dimanche, Alexander Zverev devra dépasser fatigue et nervosité pour s'imposer face à son "idole", Roger Federer, mardi.

Alexander Zverev of Germany celebrates defeating Marin Cilic of Croatia during day one of the Nitto ATP World Tour Finals tennis at the O2 Arena on November 12, 2017 in London, England

Crédit: Getty Images

Au terme d’une saison dantesque, on pensait Alexander Zverev insensible à la pression. Il n’en est rien. L’Allemand, pour son entrée en matière victorieuse face à Marin Cilic au Masters de Londres (6-4, 3-6, 6-4), est apparu épuisé, parfois à la limite. “J’étais un peu nerveux pour ma première ici. C’est normal”, a avoué Zverev. Il risque d’en être de même mardi : le bizuth affronte le maître des lieux, son idole Roger Federer, pour une place en demi-finale.
Le numéro 3 mondial est revenu de loin pour battre Cilic dimanche. Dans le dur physiquement, coupable de 41 fautes directes, Zverev a profité du relâchement du Croate pour inverser la tendance et s’imposer. Sans vraiment convaincre. “Après le match, Juan Carlos (Ferrero, son coach) m'a dit que ça avait été une grande bataille. Il y a quelques détails par-ci, par-là, mais il m'a dit que c'était une bonne performance”, s’est rassuré le tout jeune Allemand.

"Roger vous met la pression comme personne"

"Je n’ai pas vu le match de Federer, a ajouté Zverev. J’essayais de me concentrer sur le mien." Tant mieux : il n’a pas assisté à la balade de Federer, calme vainqueur de Jack Sock en deux sets (6-4, 7-6) et 1h30 de jeu. Le recordman de victoires au Masters londonien a gagné sans concéder la moindre balle de break. Sa démonstration de force a contrasté avec le match plus tendu de Zverev. Et les mots de l'Américain après sa défaite ne rassureront pas l’Allemand : “Roger vous met la pression comme personne.
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Roger Federer après sa victoire contre Jack Sock en ouverture du Masters 2017

Crédit: Getty Images

D’autant que Zverev a déjà montré des signes de faiblesse en fin de saison. Le numéro 3 mondial n’a gagné, entre son élimination en demi-finales à Pékin début octobre et son entrée en lice au Masters, que trois matches. Entre-temps, Federer s’est permis de se reposer en ratant le tournoi de Bercy, et reste sur une série de onze victoires consécutives. La différence de fraîcheur est apparue assez nette lors de l’entrée en matière des deux hommes.

Les bons conseils de Federer

Pourtant, Zverev a toutes les chances de poser des problèmes à celui qu’il considère comme son "idole". Certes, le bilan plus que moyen de l’Allemand en Grand Chelem ne plaide pas pour lui. Mais, sur ses sept dernières confrontations face au top 5, Zverev a gagné six fois. Et l’Allemand a remporté l’une de ses deux confrontations cette saison avec Federer, en finale du Masters 1000 de Montréal. “Federer est le favori à chaque fois qu'il joue, a concédé l’Allemand. Je l'ai joué plusieurs fois cette année. [...] Ça a été des gros matches à chaque fois. J'espère que ça en sera un autre.
Surtout, Sascha peut bénéficier des conseils du Maestro lui-même. “Le premier match du Masters, il faut juste le gagner, ne surtout pas perdre”, a dit Federer après sa victoire contre Sock. Mission accomplie pour Zverev. Reste à appliquer le second conseil du Suisse : "J'étais un peu passif, prudent. Ici, ça ne paye pas, il faut jouer vers l'avant, prendre des risques, être convaincu de ce que tu fais." Zverev l’aura bien compris : être nerveux, ça ne paye pas. Surtout quand on affronte le maître des lieux.
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