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Coronavirus : Le Conseil des joueuses de la WTA s’est opposé aux aides au-delà du top 500

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/05/2020 à 15:09 GMT+2

Le plan de soutien des instances du tennis mondial ne devrait concerner que le top 500 du tennis mondial. A la WTA, ce sont même les représentantes des joueuses qui ont milité pour cette restriction selon la Serbe Aleksandra Krunic, 57e joueuse mondial et membre dudit Conseil.

Aleksandra Krunic | Tennis | ESP Player Feature

Crédit: Getty Images

Dominic Thiem est de moins en moins seul. Opposé à l'idée d'aider financièrement ses collègues mal classés frappés de plein fouet par l'arrêt des circuits, l'Autrichien avait créé la polémique voici quelques jours avant d'être soutenu par plusieurs voix dont celles de Matteo Berrettini. Et alors que le fonds de soutien des instances du tennis mondial (6 millions de dollars, soit 5,55 millions d'euros) ne devrait que concerner le top 500 finalement, la Serbe Aleksandra Krunic, représentante des joueuses au Conseil de la WTA, a indiqué que toutes les membres dudit Conseil (Madison Keys, Johanna Konta, Anastasia Pavlyuchenkova, Sloane Stephens, Donna Vekic, Gabriela Dabrowski et Kristie Ahn) ont joué un rôle dans cette décision.
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Thiem a-t-il dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas ?

Dans une interview à Ukrainian Tennis, Krunic en a expliqué les raisons. "Les filles ne sont pas d'accord pour dire que 600 à 700 joueuses ou joueurs doivent être payés. À l'unanimité. (...) Si les tournois du Grand Chelem donnent de l'argent, alors il faut d'abord aider les gens qui les jouent. Si vous ne vous qualifiez pas pour les Majeurs, vous ne gagnez rien. Si vous êtes dans le top 500 depuis quelques années, si vous n'avez pas d'entraîneur car vous ne pouvez pas vous le permettre, alors, bien sûr, vous devez vous attendre à être dans le rouge. Nous avons tous vécu cela. Encore une fois, je crois que c'est aussi la responsabilité des joueurs de comprendre quelle est leur situation financière. Nous savons tous ce qu'est la vie en dehors du top 200", a-t-elle ainsi estimé.
Cette conception limitée de la solidarité dans le monde du tennis rejoint aussi le débat sur le professionnalisme dans ce sport individuel. A partir de quel montant de prize money encaissé, de quel classement, de quel niveau peut-on s'estimer professionnel(le) ? Pour Krunic et les membres du Conseil de la WTA, visiblement pas au-delà de la 500e place mondiale...
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