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Coupe Davis - France-Suisse : Wawrinka, la pièce essentielle que personne ne doit oublier

Sébastien Petit

Mis à jour 20/11/2014 à 22:13 GMT+1

Si la Suisse veut remporter la Coupe Davis face à la France, Stanislas Wawrinka devra au moins rapporter un point en simple ou en double. Ça tombe bien, le Vaudois est fin prêt pour l'événement.

Stanislas Wawrinka devant la Coupe Davis avant la finale 2014, France - Suisse

Crédit: AFP

Federer par-ci, Federer par-là... A suivre les moindres faits et gestes du Suisse à Lille, on en oublierait presque qu'une Coupe Davis se gagne en équipe. Oui, la Suisse a besoin de son leader helvète pour soulever le premier Saladier d'argent de son histoire. Mais elle aura aussi besoin de Stanislas Wawrinka, sans qui cette aventure n'aurait pas été possible. 
Le Vaudois vit la plus belle saison de sa carrière. Il a gagné son premier titre du Grand Chelem à Melbourne, son premier Masters 1000 sur la terre battue de Monte-Carlo, atteint le troisième rang mondial pour passer numéro un suisse quelques mois, joué une nouvelle demi-finale de Masters en passant à un point de la finale et le voici tout aussi près de rajouter la Coupe Davis à son palmarès. Sur une même année, il faut reconnaître que cela a tout de respectueux.

Une victoire exutoire face à Kukushkin

Il est vrai également que depuis l'été, "Stan the Man" a vraiment freiné la cadence sur le circuit ATP. Après ses trois titres du début de saison (Chennai, Open d'Australie et Monte-Carlo), il n'a atteint que deux demi-finales : celle du Queen's et donc du Masters. Seuls des quarts de finale à Wimbledon (défaite face à Federer), Cincinnati (défaite face à Benneteau) et l'US Open (défaite face à Nishikori) sont venus lui apporter du réconfort. Mais également la Coupe Davis. Joueur fidèle de la sélection suisse, Wawrinka est l'homme à tout faire. En simple, en double, Stanislas prête main forte dans tous les cas, sans pour autant être récompensé de ses efforts.
Son bilan en Coupe Davis (23 victoires pour 25 revers en tout, 3/3 cette année) n'est pas celui de son aîné bâlois (48/16, 5/1 en 2014), mais il a su lui aussi tirer son épingle du jeu malgré les critiques qu'il a pu recevoir. Son fait d'armes cette saison a été de remettre la Suisse à égalité avec le Kazakhstan en quart de finale. Il était alors le numéro un suisse, mais s'était fait surprendre par Andrey Golubev lors du premier simple, ainsi que le lendemain en double avec Federer (qui est à ce jour la seule défaite en Coupe Davis en 2014 pour ce dernier). Ce qui avait créé un brin de tension dans l'équipe suisse. Mais sa victoire face à Kukushkin le dimanche a relancé les espoirs, avant que "Rodgeur" ne remporte le point décisif. Un coup passé près, comme pour les Français menés également 1-2 à l'issue du double face à l'Allemagne au même stade de la compétition. Comme quoi une finale se joue à peu de choses.
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Stanislas Wawrinka et Roger Federer avant la finale de la Coupe Davis 2014, France - Suisse à Lille

Crédit: AFP

Cela n'aura rien à voir avec une finale de Grand Chelem
Vendredi, c'est lui qui ouvrira le bal face à Jo-Wilfried Tsonga. Un joueur de sa génération qu'il connaît très bien. S'ils se sont joués cinq fois sur le circuit, les deux hommes comptent deux victoires chacun sur terre battue l'un face à l'autre, la dernière pour le Suisse à Madrid l'an passé (6-2, 6-7, 6-4). "Je sais que le match face à Jo sera très excitant. Le public sera derrière lui durant cette finale. Nous avons joué en cinq sets deux fois sur terre battue en Grand Chelem. A chaque fois, le match était serré et difficile. Vendredi, ce sera totalement différent. C'est un court indoor, sur terre battue, mais un peu plus rapide que d'habitude."
"Ce sera différent de tout ce que j'ai connu auparavant, précise en tout cas le quatrième mondial. Cela n'aura rien à voir avec une finale de Grand Chelem. Mais je suis prêt mentalement et physiquement. Et je suis content que Roger aille mieux. Il y aura la pression des deux côtés. Tsonga aussi car il a besoin de ce point..." Wawrinka également, mais avec Federer pour assurer ses arrières dans le deuxième simple, ça enlève un peu de poids. Toutefois, le Vaudois sait qu'il devra au moins rapporter un point, que ce soit en simple ou en double, pour espérer soulever avec Federer ce trophée qui leur manque tous les deux. Car, sans lui aussi, la Suisse aura très peu de chance de s'imposer.
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Jo-Wilfried Tsonga et Stanislas Wawrinka avant la finale de la Coupe Davis 2014, à Lille

Crédit: AFP

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