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Les certitudes de Courier

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/04/2012 à 17:35 GMT+2

Le capitaine américain Jim Courier nous décrit une équipe américaine sans complexe derrière son nouveau leader John Isner et évoque le rôle qu’est amené à tenir le jeune Ryan Harrison, qui disputera ses premiers matches à enjeu à Monte-Carlo. Le premier dès vendredi face à Jo-Wilfried Tsonga.

Jim Courier, John Isner, Ryan Harrison

Crédit: Eurosport

Avec le forfait de Mardy Fish, John Isner est devenu le leader de l’équipe américaine. Comment vit-il ce statut de numéro un ?
J.C. : John se sent à l’aise en équipe nationale… comme quelqu’un qui a derrière lui plusieurs années de tennis universitaire ! Il aime cette ambiance de matches collectifs. Il sent bien qu’il a des responsabilités dans cette équipe, mais cela a un effet positif sur lui. Cela l’aide à donner le meilleur de lui-même. Le week-end de Coupe Davis en Suisse lui a donné expérience et confiance. Cette rencontre contre les Suisses a, je pense, été un tournant de sa saison, et peut-être qui sait de sa carrière, avec cette prise de conscience qu’il peut battre les meilleurs joueurs du monde. Je pense qu’il est parti pour faire une grande saison.
Pensez-vous qu’il puisse être aussi efficace sur terre battue que sur les surfaces en dur, où il a eu jusqu’à présent ses meilleurs résultats ?
J.C. : Peu importe la surface sur laquelle John évolue, sa mise en jeu sera toujours un cauchemar pour l’adversaire pour peu qu’il soit dans un jour "normal" au service. Ses premières et secondes balles sont extrêmes par les angles qu’il peut toucher. Ensuite, dans sa tête il ne craint pas de jouer sur terre battue. Il ne redoute pas cette surface et a confiance dans le fait qu’il peut y avoir de bons résultats. Or ne pas avoir de blocage mental, c’est déjà avoir fait une bonne partie du travail. Enfin, à partir du moment où il a le temps de se placer, John possède une énorme puissante de frappe. Donc une surface lente peut même l’aider dans ce domaine.
On l’a vu beaucoup rigoler avec Ryan Harrison, ces derniers jours. Il a vraiment adopté cette position de leader de l’équipe ?
J.C. : Il y a une vraie complicité entre eux. Ils échangent beaucoup, sont contents de passer du temps ensemble, et aussi avec Bob et Mike, qui sont plus expérimentés. On a une bonne ambiance dans ce groupe, sans prises de tête. Nous sommes une équipe zen, préparée à faire le job.
Après le forfait de Mardy Fish, c’était évident dans votre esprit de sélectionner Ryan Harrison, plutôt par exemple que Sam Querrey, voire Andy Roddick ?
J.C. : Je n’ai pas hésité une seconde après l’annonce du forfait de Mardy. Ryan était le gars le mieux placé pour le remplacer. Je veux être bien clair là-dessus : pour moi, il ne s’agit pas d’une première sélection pour Ryan. Il faisait entièrement partie de l’équipe qui a été gagner en Suisse, et il est intégré depuis longtemps déjà dans le groupe en tant que sparring.
Vous êtes arrivés dès dimanche à Monte-Carlo. On sait que les Américains fréquentent généralement peu le Masters 1000 de Monaco, aussi que pensez-vous des conditions de jeu ici ?
J.C. : La météo sera un facteur clé de cette rencontre. Les conditions sont changeantes depuis le début de la semaine et les balles, plus encore que la surface, réagissent très différemment en fonction de l’atmosphère. Pour le reste, le site est superbe, c’est un bonus de pouvoir jouer au tennis dans un endroit aussi fantastique.
Le tirage au sort a désigné Ryan Harrison comme premier joueur Américain sur le court vendredi. C’est un désavantage, le fait que votre N.1 joue après le N.1 français ?
J.C. : Cela ne change rien. L’ordre des matches ne consiste pas réellement un avantage ou un inconvénient à mes yeux. Il faut être prêt à jouer n'importe quand.
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