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Emmanuel Planque : "Lucas Pouille a montré son attachement à la Coupe Davis"

ParAFP

Publié 04/04/2018 à 13:38 GMT+2

COUPE DAVIS - Lucas Pouille "a montré son attachement à la Coupe Davis" en renonçant au Masters 1000 de Miami afin de se préparer sur terre battue en vue du duel face à l'Italie, qui débute vendredi à Gênes, a affirmé son entraîneur Emmanuel Planque dans un entretien à l'AFP.

Lucas Pouille lors de son match contre David Goffin en finale de la Coupe Davis

Crédit: Getty Images

Comment s'est déroulée la préparation de Lucas Pouille ?
Emmanuel Planque : Très bien. On a trouvé ce que l'on cherchait dans le Sud de la France : du beau temps pour jouer beaucoup et les partenaires qu'il fallait. Notre stratégie, cette saison, est un peu différente. Nous voulons alterner des périodes de compétition et de préparation. Avec l'expérience des saisons précédentes, on s'est aperçu qu'ajouter un tournoi, ce n'était pas une bonne idée. Parfois, Lucas manquait un peu d'essence à la fin parce que la dernière période d'entraînement était un peu lointaine. Ce n'est pas un problème s'il n'a pas joué en compétition depuis Indian Wells, parce qu'il a enchaîné beaucoup de matches auparavant, avec un titre à Montpellier, les finales à Marseille et à Dubai. Il avait surtout besoin de se reposer et de s'entraîner.
La transition du dur à la terre battue est-elle compliquée?
E. P. : Ce n'est pas anodin, parce qu'il y a plein de paramètres à régler. Les appuis sont différents. Sur terre, on va glisser avant de frapper. Le réglage de la glissade est très personnel et capital. C'est aussi une surface plus lente et plus exigeante sur le plan physique. Il y a un travail à faire sur les adducteurs, sur les ischio-jambiers. La souplesse est une qualité très importante pour pouvoir défendre. Les échanges sont un peu plus longs, ce qui implique des contraintes sur les plans stratégique et mental. Même si on sert bien, l'échange ne se décante pas aussi vite que sur une autre surface. Pour gagner des points, il faut travailler davantage. Et le jeu est très varié.
Le choix était assez simple en fait
Renoncer au Masters 1000 de Miami pour mieux se préparer pour la Coupe Davis, cela reste un choix fort...
E. P. : Lucas a montré son attachement à la Coupe Davis. Pour nous c'est très important. C'est la seule compétition où l'on peut représenter son pays et la seule compétition par équipes. Le tennis devient un sport collectif et c'est quelque chose qui nous plaît. Il fallait aussi faire un choix après avoir enchaîné beaucoup de matches et trouver un moment pour se reposer et s'entraîner pour être efficace. Le choix était assez simple en fait.
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Lucas Pouille - France - Coupe Davis 2017

Crédit: Getty Images

La Coupe Davis est-elle en perte de vitesse selon vous?
E. P. : Quand on regarde de plus près ces quarts de finale, on s'aperçoit que le N.1 mondial, Rafael Nadal, joue. Marin Cilic (N.3) Alexander Zverev (N.4), John Isner (N.9), Sam Querrey (N.14) et Lucas Pouille (N.11) vont jouer aussi. Certes il n'y a pas Roger (Federer) mais il y a quasiment tous les meilleurs. C'est un peu une vue de l'esprit de dire qu'elle n'intéresse plus les meilleurs. Et c'est aussi conjoncturel. Cela reste une grande compétition, différente des autres. Il y a d'autres valeurs, d'autres intérêts.
Que pensez-vous de la réforme?
E. P. : Elle est difficile à comprendre. La dernière finale a montré que c'était un vrai succès, avec plus de 27.000 spectateurs lors de chacune des trois journées à Lille. Ce succès prouve que changer la formule est une mauvaise décision.
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