Mauresmo : "Sans Andy Murray, je ne serais pas là aujourd'hui"

"C'est encore une porte qui s'ouvre pour moi. Je ne sais pas si c'est comme de casser des barrières ou repousser des limites…. Mais j'en suis très fière". Amélie Mauresmo n'a rien pu cacher de son bonheur d'être nommée à la tête de l'équipe de France de Coupe Davis. L'ancienne numéro une mondiale, lauréate de deux tournoi du Grand Chelem puis conseillère auprès de Marion Bartoli mais surtout entraîneur d'Andy Murray et capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, ouvre un nouveau chapitre dans une carrière magnifique.

"Enfin une femme au gouvernail de l'équipe de France masculine !", s'est réjouit de son côté, Bernard Giudicelli, président de la Fédération française de tennis qui trouve en Amélie Mauresmo la remplaçante parfaite, puisque très charismatique et très référencée au très haut niveau, à Yannick Noah qui a décidé de quitter son poste après trois ans à la tête des Bleus et un Saladier d'argent remporté en 2017.

"Concernant le capitanat de Coupe Davis, Amélie rassemble toutes les qualités que l’on peut espérer, explique Pierre Cherret, Directeur Technique National à l'origine de la proposition de Mauresmo pour le poste. Elle cochait véritablement toutes les cases que nous attendions. J'ai l'intime conviction qu’elle est la femme de la situation. Je pense que la Coupe Davis est un nouveau défi pour elle, un challenge à sa dimension".

A sa dimension et même la suite logique d'une carrière brillante autant sur le terrain qu'en dehors. Amélie Mauresmo était notamment aux côtés de Marion Bartoli quand celle-ci a triomphé à Wimbledon en 2013 avant de prendre en main, pendant quasiment deux ans, la destinée d'Andy Murray. "Ce qui va me guider dans cette tâche, c’est toujours ce qui m’a guidée, que ce soit dans ma carrière de joueuse, que ce soit en tant que capitaine de Fed Cup ou avec Andy : la recherche de l'excellence, toujours, c'est le travail, beaucoup, et la proximité aussi avec les joueurs" a détaillé Mauresmo.

Dans sa conférence de presse d'intronisation, Amélie Mauresmo a d'ailleurs tenu à rendre hommage à Andy Murray. "J'ai une petite pensée pour Andy, parce que sans lui je ne serais pas là aujourd'hui, a reconnu la nouvelle capitaine de Coupe Davis. Il m'a fait confiance, quand certains pensaient que c'était aberrant. Il y a eu des mots très durs... Pour moi, c'est encore une belle avancée". Très présente dans la carrière de son fils, Judy Murray a d'ailleurs félicité Mauresmo pour sa nomination. Preuve que dans le clan Murray, la Française a laissé un excellent souvenir.