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Monfils battu en deux manches par Nishioka (7-5, 6-2), le Japon revient à hauteur des Bleus

Maxime Battistella

Mis à jour 19/11/2019 à 19:51 GMT+1

COUPE DAVIS – Grosse déception pour le clan français. Après la démonstration de Jo-Wilfried Tsonga lors de la première rencontre, Gaël Monfils est tombé de haut contre Yoshihito Nishikoa, 73e joueur au classement ATP. Le numéro 1 français, jamais dans le coup, a été battu en deux manches et 1h06 de jeu (7-5, 6-2), permettant ainsi au Japon de revenir à hauteur de la France 1-1 avant le double.

Gael Monfils face au Japon en Coupe Davis

Crédit: Getty Images

Pour des retrouvailles, c’est raté. Quatre ans quasiment après avoir disputé son dernier match de Coupe Davis avec les Bleus, Gaël Monfils est passé à côté de son match mardi. Sur le court en qualité de numéro 1 tricolore à Madrid, il a échoué à apporter le point de la victoire à l’équipe de France face au Japon dans le groupe A. Yoshihito Nishioka, 73e joueur mondial, ne s’est pas fait prier pour profiter des absences du Français et l’emporter en deux sets (7-5, 6-2) en un peu plus d’une heure de jeu (1h06 précisément). Les deux équipes étaient donc à égalité avant le double décisif, finalement remporté par la paire Mahut-Herbert qui a donné la victoire à la France.
Etait-il trop tendu pour son retour en Bleu ou tout simplement vidé ? S’il manquait d’énergie, Gaël Monfils n’a en tout cas pas pu aller la chercher auprès d’un public aux abonnés absent. Toujours est-il que le 10e joueur mondial est totalement passé à côté de son sujet face au Japonais Yoshihito Nishioka, modeste 73e à l’ATP, qu’il rencontrait pour la première fois. Jamais dans le rythme et en manque de confiance, le Français a erré tel un fantôme dans une ambiance crépusculaire, échouant à imiter Jo-Wilfried Tsonga, parfait de son côté pour lancer l'équipe de France.

Avec 42 fautes directes, c'était mission impossible

Déjà mal en point sur le plan tennistique à Bercy, Monfils a confirmé ses difficultés du moment. Mais s’il avait pu s’accrocher jusqu’en quart de finale sous les projecteurs parisiens, porté par 15 000 spectateurs acquis à sa cause, il n’a pas pu (su ?) se révolter mardi. Hésitant dans ses prises d’initiatives, il s’est fait contrer dès le premier jeu, concédant le break d’entrée. Dans les conditions madrilènes particulières en raison de l’altitude, il n’a jamais trouvé de bonnes sensations.
S’il a refait immédiatement son retard, Monfils n’a pas réussi à prendre confiance. Le Français a eu beau mettre du volume dans ses frappes, il a manqué d’agressivité face à un joueur qui a pris la balle tôt et l’a surpris fréquemment le long de la ligne en coup droit. Et quand il a voulu prendre le jeu à son compte, le 10e joueur a accumulé les bourdes, commettant pas moins de 42 fautes directes. Battu sur le fil dans le premier set, il a lâché prise dans le second, encaissant cinq jeux consécutifs de 7-5, 0-1 à 7-5, 5-1.
Totalement frustré, incapable de se libérer, Monfils a eu beau crier sa frustration, écarter les bras de dépit, frapper plus fort dans la balle, rien n’y a fait. Et Sébastien Grosjean n’a pas non plus trouvé les mots pour le relancer sur le banc. L’équipe de France reste toutefois favorite de cette rencontre puisque le double Nicolas Mahut/Pierre-Hugues Herbert, qui reste sur un Masters de rêve après son titre à Paris-Bercy, va entrer en scène.
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