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Fed Cup : La France éliminée par les Etats-Unis en demi-finale (3-1)

ParAFP

Mis à jour 22/04/2018 à 17:51 GMT+2

FED CUP - Pas de finale pour l'équipe de France. Les Bleues ont été éliminées, dimanche à Aix-en-Provence, par les Etats-Unis au stade des demi-finales sur le score de 3-1. La défaite de Pauline Parmentier face à Madison Keys (7-6, 6-4) lors du dernier simple a été fatale. Celle de Kristina Mladenovic un peu plus tôt dans la journée avait déjà entamé les espoirs des Françaises.

Yannick Noah avec Kristina Mladenovic en Fed Cup - 2018

Crédit: Getty Images

L'équipe de France féminine, trop diminuée, a fini par rendre les armes devant les États-Unis, tenants du titre, en demi-finales de Fed Cup dimanche à Aix-en-Provence, une défaite (3-1) qui met fin au mandat du capitaine Yannick Noah. L'espoir était permis samedi après l'égalisation de Kristina Mladenovic. Mais dimanche la N.1 tricolore n'a pas existé face à Sloane Stephens (6-2, 6-0) et Pauline Parmentier, malgré sa pugnacité, a cédé devant Madison Keys (7-6 (7/4), 6-4), plus fraîche physiquement.
Le scénario est logique. En l'absence de plusieurs de ses meilleures joueuses, l'équipe de France avaient besoin d'unn miracle pour faire chuter les tenantes du titre qui, même privées des soeurs Williams, comptaient encore trois membres du top 20 (Stephens 9e, Keys 13e, Vandeweghe 16e) dans leurs rangs dont la championne de l'US Open, Stephens. Du côté français, il manquait encore Caroline Garcia, la mieux classée (7e mondiale), qui a, comme l'an passé, fait l'impasse sur la compétition pour privilégier sa carrière individuelle.
A cela s'est ajoutée la mise à l'écart d'Alizé Cornet (35e), visée par une procédure disciplinaire pour infraction à la réglementation antidopage (trois "no show"). La France ne pouvait pas compter non plus sur la jeune Océane Dodin (21 ans, 102e) pour qui la Fed Cup n'est pas une priorité. Mladenovic (20e) était donc obligée de réaliser un weekend parfait comme lors du premier tour, en février en Vendée, lorsqu'elle avait ramené trois points - deux victoires en simple, une en double aux côtés d'Amandine Hesse - face à la Belgique (3-2).
Renversante face à Vandeweghe (victoire 1-6, 6-3, 6-2), la 20e mondiale était sans solution solution face à Stephens. "Elle avait réponse à tout", a estimé la N.1 tricolore. Après ce match crucial, il fallait compter sur un exploit de Parmentier (122e), qui aura fait vibrer le clan français, se bagarrant jusqu'à la fin. Transparente contre les Belges sur surface rapide, la trentenaire s'est libérée sur l'ocre, qui convient mieux son jeu, allant jusqu'à faire trembler Stephens en ouverture. Dimanche, elle a bousculé Keys mais l'Américaine, qui n'a eu qu'un match à jouer, a eu le dernier mot.

Goût d'inachevé

Il a manqué à Parmentier une bonne dose d'opportunisme pour faire la différence, notamment lorsqu'elle s'est procuré cinq balles de première manche face à la championne de l'US Open samedi et lorsqu'elle a mené 4-1 dans le premier set face à Keys. "La frustration est énorme parce qu'on n'est pas si loin que ça. On aurait pu mener 2-0 hier (samedi). Il y avait de la place", a souligné le directeur technique national Pierre Cherret. L'absence de Garcia ne laissera que plus de regrets... La Lyonnaise, 24 ans, avait décidé de prendre ses distances après la superbe finale perdue en 2016 face aux Tchèques à Strasbourg, dernier match de la capitaine Amélie Mauresmo.
Lors de son retour sur le banc en 2017, Noah n'aura pas réussi à la faire changer d'avis. Et il n'aura pas su non plus désamorcer le conflit entre elle et Mladenovic, dont les critiques envers son ex-partenaire de double, n'ont fait qu'envenimer la situation. Noah quittera l'équipe de France pour de bon à l'issue de la campagne de Coupe Davis, avec l'espoir de voir Pouille et consorts écarter l'Espagne en septembre à domicile, pour accéder à une deuxième finale consécutive.
En guidant pour la troisième fois les Bleus vers le Saladier d'argent - le dixième au total - en novembre, il aura rempli une grande partie de sa mission. Avec les filles, son deuxième mandat s'achèvera sans titre, alors qu'il les avait menées vers leur premier sacre en 1997. En dépit d'un effectif diminué, cette campagne 2018 aura été meilleure que celle de l'an passé (élimination d'entrée) mais lui laissera peut-être comme un goût d'inachevé.
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