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Humbert, Tsitsipas, Cecchinato : notre top 10 des progressions marquantes de l’année

Cyril Morin

Mis à jour 01/12/2018 à 10:11 GMT+1

La saison finie, c’est l’heure des bilans. Premier volet avec les joueurs qui ont profité de l’année pour grimper de façon spectaculaire dans le Top 100. De la révélation Stefanos Tsitsipas au Français Ugo Humbert, voici notre Top 10 des progressions les plus marquantes.

Ugo Humbert - Stefanos Tsitsipas - Marco Cecchinato

Crédit: Eurosport

10. Kyle Edmund : De la 50e à la 14e place (+36)

Il est loin d’être celui qui a grapillé le plus de places mais son ascension est symbolique de ses progrès constants. À 24 ans, Kyle Edmund n’en finit plus de grandir. Trop âgé pour être dans la sélection Next Gen, pas encore ultra-expérimenté sur le circuit, le Britannique a débuté son année tambour battant en obtenant son ticket pour le dernier carré à Melbourne. Il s’est aussi offert son premier titre sur le circuit en dominant Gaël Monfils à Anvers. Progression rectiligne mais au combien prometteuse pour la suite.

9. Daniil Medvedev : De la 65e à la 16e place (+49)

En décembre 2016, Medvedev entrait à peine dans le top 100. Deux ans plus tard, il guette avec envie et appétit le Top 10. Si 2017 lui a permis de progresser et d’accumuler de l’expérience sur le circuit principal, 2018 marque réellement un tournant. C’est simple, le Russe s’est offert trois titres (Sydney, Winston-Salem, mais surtout l’ATP 500 de Tokyo). Ses trois premiers, évidemment. Encore en retrait en Masters ou en Grand Chelem, le gamin de Moscou a une main trop douée pour ne pas continuer de franchir les étapes à vitesse grand V.

8. Stefanos Tsitsipas : De la 91e place à la 15e (+76)

C’est toujours une satisfaction lorsqu’un prodige annoncé franchit un cap. Dans le cas de Stefanos Tsitsipas, perçu de longue date comme un crack, ce fut deux caps d’un coup : briller en Masters 1000 et s’offrir quatre membres du top 10. Le tout en une semaine. Une crise d’hyper-croissance en août à Toronto qui est venue récompenser sa montée en puissance progressive. Demie à Barcelone et Washington, finale au Canada mais surtout premier titre à Stockholm en fin d’année. Le tout avant de remporter la Next Gen. Hâte de voir ce que 2019 réserve pour le prodige grec de 20 ans.

7. Marco Cecchinato : De la 109e place à la 20e (+89)

Impossible que vous l’ayez oublié. Cecchinato, c’est le vent de fraîcheur qui a soufflé sur Roland cette saison, emportant notamment David Goffin et Novak Djokovic à base d’amorties. Mais résumer l’année de l’Italien à sa seule demie Porte d’Auteuil, aussi brillante soit-elle, reviendrait à éclipser ses deux premiers titres en tournoi, à Umag et Budapest. Sur terre-battue, cela va sans dire. Bien plus discret sur les autres surfaces, il est attendu comme un outsider sérieux dès la saison prochaine sur ocre. En espérant qu’il ait conservé une certaine dose de la magie qui l’habitait à Paris.

6. John Millman : De la 128e place à la 38e (+90)

L’homme qui a privé New York d’un Djoko-Federer. Son quart de finale à Flushing, après avoir fait tomber le Suisse, restera évidemment comme le moment fort de son année. Il lui aura permis de gagner dix-huit places. Son début d’année, mélange de victoires en Challengers, d’une finale à Budapest et de tours passés dans des tournois de premier plan (Miami) lui aura aussi permis de grapiller petit à petit. Jusqu’à son sommet américain.
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Une entame maitrisée et puis Federer a totalement déjoué... Le résumé d'une improbable défaite

5. Jaume Munar : De la 184e place à la 81e (+103)

Il pointe tout juste le bout de son nez. Mais on risque de le voir pendant longtemps sur le circuit. Car Jaume Munar, 21 ans, en a dans la raquette. Sa saison aura alterné de nombreux challengers, quelques apparitions en Grand Chelem (deuxième tour à Roland) pour finalement se solder sur une demi-finale à Milan lors de la Next Gen. Espoir espagnol, fan de terre battue, il devra confirmer tout le bien qui se dit de lui l’année prochaine. Avec un Rafael Nadal qui surveille son évolution de près, difficile de trouver meilleur mentor.

4. Alex De Minaur : De la 208e place à la 31e (+177)

De tous les participants à la Next Gen, il est celui qui a fait le bond le plus spectaculaire au classement. Et a failli terminer l’année sur une victoire à Milan. Elle avait commencé par un début canon, sur ses terres, en Australie, avec une demie à Brisbane et une finale à Sydney. Au milieu de l’été, il s’est aussi signalé à Washington avec une finale perdue face à Zverev. Le protégé de Lleyton Hewitt, dont son revers se rapproche d’ailleurs, s’est invité parmi les grands à 19 ans. Une fusée lancée vers les sommets.

3. Christian Garin : De la 312e place à la 85e (+227)

Vous ne le connaissiez pas il y a un an ? Logique. Ici, pas besoin de parler de circuit principal puisque le jeune Chilien (22 ans) ne compte que 3 matches, tous perdus. En revanche, en Challengers, difficile de présenter meilleur bilan, notamment en octobre où il s’est offert trois tournois de suite. Le voilà donc dans le Top 100 pour la première fois de sa carrière. Numéro 2 du Chili, il avait également remporté Roland-Garros Junior en 2013 dominant un certain Alexander Zverev. Un exemple à suivre, inévitablement.

2. Ugo Humbert : De la 378e place à la 84e place (+ 294)

Cocorico ! En gagnant près de 300 places en une année, Ugo Humbert signe la deuxième progression mathématique la plus importante de l’année. Le gaucher, couvé par la FFT, a surtout cartonné dans la deuxième partie de la saison. Deux finales en Challenger en juillet au Canada avant de gagner à Ségovie, Ortisei et Andria. Cerise sur le gâteau, le Lorrain s’est offert un deuxième tour à New York face à un certain Stan Wawrinka. Le début de la gloire.

1. Pablo Andujar : De la 1690e place à la 82e (+1608)

Le comeback de l’année, c’est lui ! Incontestablement. Après trois opérations à l’épaule, l’Espagnol de 32 ans a redémarré son année au 1694 rang mondial, lui l’ancien 32e mondial dans un passé pas si lointain. Après des claques en début d’année sur le circuit principal, il s’est remis d’équerre grâce à des Challengers qui lui ont permis de relancer la machine (Alicante, Florence ou Buenos Aires). Mais c’est évidemment son titre à Marrakech, tournoi ATP 250, qui restera le sommet pour lui. Quatre ans après son premier titre, cet amoureux de l’ocre a déjà son ticket pour Melbourne l’année prochaine. Improbable et inattendu à la même époque l’année. Il n’y a pas d’âge pour renaître. Andujar l’a bien compris.
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Pablo Andujar en 2018

Crédit: Getty Images

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