Monfils: "Un gros match"

PEKIN 2008 - SIMPLE MESSIEURS 1/8 de finale

Gaël Monfils (FRA) - David Nalbandian (ARG)

G.M. : Oui, un bon match, un très bon match, sérieux. J'ai été constant, même si j'ai connu quelques petites sautes de concentration. Je pense qu'il y a encore pas mal de points à changer, mais pour l'instant, ça suffit, donc…

G.M. : Il faudrait que je sois plus agressif. Surtout sur mon revers. Essayer de prendre un petit peu plus de risques. Pour l'instant, j'essaie de jouer long. Je casse beaucoup le rythme. Par moment, je joue assez lentement, et ça suffit parce avec des balles qui rebondissent, ce n'est pas facile de faire des points. Mais je pense que je dois changer de rythme parce que pour l'instant, ça passe, mais ric-rac.

G.M. : Oui, c'est toujours important de finir en deux sets. S'il y avait eu un troisième, j'aurais eu encore du jus, mais là j'en garde un peu parce qu'il y a le double tout à l'heure.

G.M. : C'est différent entre les courts annexes (NDLR : il jouait aujourd'hui sur le court n°5) et les "show courts". Sur le central et les "show courts", ça va vraiment beaucoup plus vite.

G.M. : En fait, j'ai gagné le premier point et après, il a bien joué, il m'a agressé. Il n'a pas raté. C'était l'un des premiers jeux du match où il faisait ça. J'ai pensé : "Ce n'est pas grave, j'ai juste raté une première chance." Je suis resté très confiant et maître de mes émotions. Donc, cela ne m'a pas forcément dérangé.

G.M. : Ce sont les huitièmes de finale, donc on s'approche tout doucement du bout. Nalbandian est dans le Top 10 (NDLR : il est actuellement 8e) et a battu Nicolas Massu, qui a été dans les 10, adore les Jeux Olympiques. Donc, je m'attends à un gros match.

G.M. : On est tous là pour gagner. Ce qu'il faut, c'est toujours rester tranquillement en contrôle et trouver les solutions. Je ne stresse pas. Je n'ai pas énormément de pression. J'essaie de rester maître de mes émotions. Je suis motivé. J'ai envie de bien faire, j'ai envie de gagner. Le tout, c'est de rester hyper lucide.

G.M. : J'avais le mollet qui durcissait. Je le sens encore un peu dur, mais ça va.