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Federer : "Pas de déclin"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/11/2007 à 08:00 GMT+1

A la question : "Etes-vous sur le déclin?", Roger Federer est catégorique : non. Même s'il a encaissé sa seconde défaite de suite sur le circuit ATP et sa première en phase de poule en Masters Cup face à Fernando Gonzalez. Le Suisse donne rendez-vous à so

Quel sentiment éprouvez-vous après avoir perdu pour la première fois de votre carrière un match de poule dans un Masters?
R.F. : C'est d'abord une défaite qui fait mal car je pense avoir bien joué et avoir eu le dessus pendant presque toute la partie. Perdre son service pour la première fois juste à la fin du match, c'est difficile à encaisser. Lâcher un match de poule, je ne l'ai jamais expérimenté. Normalement quand tu as perdu, tu t'en vas. C'est la seule défaite qu'on puisse se permettre sans compromettre ses chances de remporter le tournoi. C'est bizarre mais je compte bien me rattraper lors des deux suivants.
Comment expliquez-vous votre défaite?
R.F. : Il a vraiment joué un tennis excellent et tout le mérite lui en revient. D'un côté j'ai des regrets mais en fin de compte pas tant que ça. Car il a très bien servi dans les deux derniers sets et je ne peux rien me reprocher sur mes balles de break dans le troisième set. C'était presque indécent les coups qu'il a sorti à ces moments-là, les angles qu'il a trouvés.
Avez-vous été surpris par son niveau de jeu?
R.F. : Pas vraiment car ce n'était pas comme si je le rencontrais pour la première fois. Je l'ai joué dix, onze fois maintenant et avant ça en juniors. Son énorme coup droit je le connais donc depuis longtemps, aujourd'hui j'ai seulement été impressionné par sa régularité sur ce coup. Mais c'est surtout son revers qui m'a +tué+. Il a trouvé un nombre incroyable de lignes.
Avez-vous eu un quelconque problème physique?
R.F. : J'aimerais bien, comme ça j'aurais une excuse (rires). Non tout va bien.
L'absence d'entraîneur ne vous est-elle pas préjudiciable dans des moments comme celui-ci, notamment après vos deux défaites face à Nalbandian?
R.F. : C'est hors sujet. J'avais l'intention de me pencher sur la question à la fin de l'année quoiqu'il arrive, que je perde les deux prochains matches ou que je gagne le tournoi. Mais ici je jouais bien à l'entraînement, contrairement à Bâle, Madrid et Bercy où je n'étais pas très bien et je sais pourquoi. Ici, les conditions me vont très bien. Alors ce n'est pas facile de perdre mais je ne veux pas m'accabler.
Vous n'avez jamais perdu contre autant de joueurs différents depuis que vous êtes N.1 mondial, est-ce que ça veut dire que la concurrence est devenue plus féroce?
R.F. : Vous savez ce n'est pas facile de garder le même rythme comme je l'ai fait les deux années précédentes. Il ne faut pas perdre des yeux à quel point c'étaient des saisons exceptionnelles. C'est vrai que j'ai gagné plus de titres que cette année, mais j'ai quand même défendu ma position de N.1 mondial et gagné trois tournois du Grand Chelem. Cela reste une année fantastique. Certains joueurs ou spectateurs pourraient penser que je suis devenu plus vulnérable. Je ne suis évidemment pas d'accord et j'ai envie de le souligner dès cette semaine et aussi l'année prochaine.
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