Gilles Simon et Lucas Pouille déjà sortis

Le printemps sur terre battue de Gilles Simon tourne au cauchemar. Après Barcelone et Madrid, le Niçois a perdu pour la troisième fois d’affilée d’entrée dimanche, cette fois au 1er tour de Rome. Il a cédé après une partie d’échecs de trois sets (6-2, 3-6, 6-3) et 2h19 contre l’Allemand Philipp Kohlschreiber, 50e joueur mondial. A deux semaines de Roland-Garros, le Français est en grande difficulté.

"C’est nul ! C’est nul ! C’est nul !", a-t-il crié de frustration dans le dernier jeu de la partie. Gilles Simon traverse décidément une période difficile. En quête de sensations, il a livré dimanche un match irrégulier et a connu trop de bas pour espérer s’en sortir. Rapidement breaké dans le premier set, il n’a pas profité d’une interruption du jeu par la pluie pour se relancer, concédant une deuxième fois son engagement et la manche à la reprise.

Simon est un battant et il a bien exploité la petite baisse de régime adverse dans le deuxième set pour revenir à hauteur. Le Niçois a toutefois cruellement manqué de longueur de balle et n’a pas su répondre quand Kohlschreiber a remis de l’intensité dans ses frappes. Bien plus entreprenant (33 coups gagnants à 16), l’Allemand a conclu le match à sa quatrième opportunité.

Ce dimanche n’a pas souri aux Français puisque Lucas Pouille a subi peu de temps après la loi de Matteo Berrettini en deux sets (6-2, 6-4) et 1h17 de jeu. Relancé par son titre en Challenger à Bordeaux dimanche dernier et sa victoire contre Borna Coric à Madrid, le Nordiste est retombé dans ses travers contre un Italien, il est vrai, en grande forme et soutenu par son public à Rome.

Très mal entré dans le match, Pouille a concédé un break d’entrée et a rapidement semblé dépassé dès que les échanges ont duré : il a perdu 6 points sur 7 dans les rallies de plus de 9 frappes. Pas aidé par sa première balle (seulement 55 % en jeu), il n’a pas réussi à déborder souvent son adversaire qui a réalisé deux fois plus de coups gagnants que lui (25 contre 12). Le Français n'est pas parvenu non plus à lire le service adverse, n’obtenant en tout et pour tout qu’une seule balle de break dans la partie, non convertie.

De l’autre côté du filet, Berrettini s’est montré inspiré dans le petit jeu, aussi bien à la volée que sur les amorties. Après avoir aisément remporté le premier set 6-2, il a breaké à 1-1 dans le deuxième pour ne plus lâcher son avantage. Titré à Budapest et finaliste à Munich cette saison, l’Italien semble prêt à relever le défi que lui proposera Alexander Zverev au 2e tour.