"Robredo a la pression"

MS PARIS-BERCY - 2e tour

S.G. : "Ce n'était pas évident pour moi. C'est un premier tour à Bercy et cela compte énormément. Mais c'est un ascendant psychologique quand on a gagné à chaque fois contre un même joueur. Cela s'est un peu senti en début de match d'ailleurs (6/1 pour Grosjean en 23 minutes de jeu, ndlr). Il a fait pas mal de fautes, il était un peu plus tendu que moi."

S.G. : "Je ne sais pas. Je connais assez bien ce joueur. Je l'ai joué déjà chez les juniors quand il était dans la catégorie au-dessus de moi. Il est très talentueux (deux finales et trois demi-finales ATP cette saison, dont la dernière à Lyon, ndlr). Mais il est aussi nonchalant sur le court. Parfois, il ne bouge pas trop. Il faut toujours être régulier, essayer de jouer chaque point contre lui. Par moment, il peut passer à côté. Après, on le rejoue, on prend confiance contre son jeu, et voilà."

S.G. : "C'est un bon match à jouer. Il a un peu de pression sur les épaules, plus que moi en tout cas ! C'est aussi ce que j'ai connu il y a quelques années ici pour me qualifier pour la Masters Cup. Après, on verra. Je l'ai très peu joué, comparé à Malisse. Trois ou quatre fois, pas plus. C'est un bon joueur qui fait une belle saison. Sa meilleure je crois. Cela va être difficile, mais ce n'est pas injouable. Si je fais un bon match, je pense que je peux gagner. Mais il faudra le réaliser."

S.G. : "Mon jeu n'est pas exceptionnel aujourd'hui par rapport aux semaines précédentes. Mais ce n'est pas évident de rentrer dans un tournoi. C'est la même surface qu'à Lyon, mais les balles sont différentes. C'est plus dur de faire des points gagnants, la surface va plus vite, mais les balles sont plus lourdes. Il faut s'habituer, on n'a pas vraiment pu passer beaucoup de temps sur ce court. Mon niveau de jeu est assez bon depuis Metz, et c'est une bonne chose."

S.G. : "Il faut apprendre dans ces moments-là pour avancer. Je n'ai pas fait une bonne fin de match. Maintenant, c'est derrière. Je me concentre sur ce tournoi qui est important et qui compte."

S.G. : "Les quatre derniers jeux de service n'ont pas été bons. J'ai fait moins de premières balles, mais il aurait dû me breaker avant. Je crois que je poussais un peu moins au service, tout simplement. Moins de premières balles, plus de tension en fin de match, et voilà ! Le jeu est moins bon. Il faudra que je m'en serve pour mon match face à Robredo, même si je persiste à dire qu'il aurait bien plus la pression que moi."

S.G. : "Très bien. Ce sont avant tout des amis. Arnaud est d'ailleurs le parrain de mon fils, cela ne peut que bien se passer. Avec Arnaud, on a connu cela dans le passé avec Bernard Fritz et Eric Deblicker. Pour l'instant, cela se passe très bien. Après on aura une discussion tous les trois pour voir ce que l'on fait, si on continue ou si on arrête."

S.G. : "Je n'en sais rien. Je n'ai pas envie de dire oui car si cela ne se passe pas, vous allez me dire que j'ai menti ! Je ne sais pas, on verra bien."