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Gasquet : "Je joue 30e"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/01/2011 à 14:36 GMT+1

"Crispé", Richard Gasquet n'a toujours pas trouvé la bonne longueur d'ondes face aux meilleurs joueurs. Eliminé par Tomas Berdych à l'Open d'Australie 6-2, 7-6, 6-2, le Français veut positiver et continuer à travailler. "Je me régale" insiste celui qui sera suivi par Sébastien Grosjean cette saison.

2010 TENNIS OPEN D'AUSTRALIE RICHARD GASQUET

Crédit: AFP

Trois sets. Que dire... ?
R.G. : Je me suis crispé. J’ai voulu trop bien faire. Et puis j’ai perdu confiance au fil du match. J’ai du mal à trouver du relâchement. Je veux bien faire face à ces joueurs-là, mais ça ne passe pas. Pour battre des grands joueurs, il faut bien plus que ce que j’ai montré aujourd’hui. Je suis déçu de mon match. Mais il a bien joué.
Où vous situez-vous ?
R.G. : Je joue 30e aujourd’hui. Je ne jouais pas mieux et je dois travailler pour monter plus haut contre ces joueurs-là. Mais ça ne me prend pas la tête plus que cela. Sur le court, je me régale, je suis heureux.
Prenez-vous vraiment du plaisir sur le court ?
R.G. : Arrêtez avec ces question sur est-ce que je prends du plaisir, ou pourquoi est-ce que j’étais n°7 mondial voilà quelques années. Ce n’est pas facile. Je ne suis 30e, pas 100e. Oui, je ne nie pas que j’aurais pu faire un meilleur match.
N’éprouvez-vous pas un ras-le-bol ?
R.G. : Non. Ce serait indécent d’avoir un ras-le-bol. J’essaie, vous pouvez me croire. Mais pour le moment, ça ne passe pas. Je suis crispé, je veux trop bien faire. Je me mets trop la pression pour remonter. Ça a été tellement difficile de revenir. Je vais travailler.
Comprenez-vous que l’on puisse parler de gâchis ?
R.G. : Je ne suis pas Nadal ou Federer. Je suis arrivé très jeune sur le circuit. J’essaie de revenir. Je me régale sur le court. Mais je dois travailler. Et je ne m’inquiète pas. Non parler de ras-le-bol, ça ne veut rien dire.
Vous avez évoqué la possibilité de bénéficier d’un autre soutien au niveau de votre entraînement aux cotés d’Eric Deblicker. Où en êtes-vous ?
R.G. : On en parle. C’est une possibilité.
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