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Où est la concurrence ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/01/2012 à 18:48 GMT+1

Jeudi, Rafael Nadal s'est qualifié pour la finale de l'Open d'Australie en battant Roger Federer. Vendredi, l'autre demie opposera Djokovic à Murray. Pour la deuxième fois de suite, les quatre premiers mondiaux ont occupé le carré final d'un tournoi du Grand Chelem. Mais que font les autres ?

Tennis Djokovic Nadal Federer Murray

Crédit: Eurosport

Pour la première fois dans l’histoire de l’ère open (1968), les quatre premiers mondiaux se sont qualifiés pour les demi-finales de deux tournois du Grand Chelem successifs. Quatre mois après avoir composé le dernier quatuor de l’US Open, Novak Djokovic, Rafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray ont constitué celui de l’actuel Open d’Australie. Vendredi, après le choc Federer-Nadal qui a débouché sur la victoire de l'Ibère, ce sera le tour d’une redite de la finale Djokovic-Murray de l’an passé.
A Roland-Garros, au mois de juin dernier, ces mêmes hommes avaient déjà été les quatre derniers qualifiés des Internationaux de France. Au bilan du Grand Chelem en 2011, Jo-Wilfried Tsonga et l’Espagnol David Ferrer avaient été les seuls joueurs à avoir réussi à s’immiscer parmi les demi-finalistes à l’exception donc de ceux qui sont surnommés le "Big 4". Soulignons aussi que l’an passé, avec le Masters de Londres, les incontournables Djokovic, Nadal, Federer et Murray avaient été les seuls joueurs à figurer au palmarès des 9 tournois de la catégorie Masters 1000, les plus importants après ceux du Grand Chelem.
L'avantage de l'expérience des gros matches en plus
Plus que jamais, le tennis masculin se retrouve sous l’emprise d’un pouvoir sans partage entre quatre champions desquels, en réalité, il faudrait presque retrancher Murray, au palmarès vierge en Grand Chelem. A eux trois, Djokovic, Nadal et Federer capitalisent, en effet, un total de 30 titres du Grand Chelem : 4 + 10 +16. Depuis huit ans, et l’édition 2004 de Wimbledon, les trois ont gagné 28 des 30 derniers tournois majeurs. Sur le chemin des demi-finales de cet Open d’Australie, Djokovic, Nadal, Federer et Murray n’ont jamais été menacés. A eux quatre, avant de se retrouver entre eux, il ont abandonné trois misérables sets, Federer parvenant à ce stade de la compétition sans la moindre manche égarée. A l’image de Djokovic, lors de ses premiers matches, les scores ont été souvent aussi secs que le temps à Melbourne. Des résultats à la Steffi Graf pour le Serbe avec 10 jeux abandonnés et trois 6-0 infligés.
Un vrai gouffre paraît désormais s’être creusé entre les quatre meilleurs et le reste des troupes dans les tournois majeurs comme jamais dans l’histoire moderne. "Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est jamais facile pour nous d’arriver à ce stade de la compétition, a tempéré Novak Djokovic. Mais c’est vrai qu’à la différence des autres, nous avons l’expérience de ces gros matches sur des grands courts et c’est probablement un avantage." Interrogé sur le fait de savoir s’il mesurait cet écart, Jo-Wilfried Tsonga avait mollement répondu que non. Il n’empêche…
Des monstres de travail
"Il n’y a pas de mystère, sourit Mark Woodforde, l’ancien joueur australien, N.1 mondial en double. Au-delà de leur talent, les quatre premiers mondiaux sont des monstres de travail parfaitement organisés avec toute une équipe autour d’eux. Cela ne veut pas dire que les autres ne s’investissent pas dans leur projet, mais Djokovic, Federer, Nadal et Murray n’ont jamais arrêté de chercher des voies pour progresser comme le montre Murray en embauchant Lendl. Leur degré de professionnalisme et surtout leur faim de victoires sont exceptionnels." C’est exactement ce que disait Novak Djokovic voilà un an au sujet de Nadal et Federer. "J’étais frustré parce qu’ils me battaient, mais je n’ai pas arrêté de les observer car j’étais impressionné de voir à quel point ils en voulaient toujours plus. Ils ont été le challenge auquel je me suis accroché."
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Andy Murray - Novak Djokovic

Crédit: Imago

Aujourd’hui, le problème est que certains ne peuvent plus vraiment s’accrocher dans les premiers tours et le reconnaissent avec un certain fatalisme. "Si je prends une taule, je ne serai ni le premier ni le dernier", avait prévenu Nicolas Mahut à l’aube de son rendez-vous avec Novak Djokovic. "Actuellement contre les quatre premiers, je n’ai aucune chance", a constaté le pourtant très ambitieux Bernard Tomic. "Dans le pire des cas, pour gagner un Grand Chelem, il faut battre trois des quatre", a remarqué David Ferrer, moral en berne. Déjà qu’en battre un seul...
Depuis deux ans, les dix premières journées des tournois du Grand Chelem ont souvent pris l’apparence d’un ennuyeux échauffement avant le dernier sprint. Il est plus facile de s’en réjouir que de s’en plaindre compte tenu du suspense final. L’Open d’Australie a peut-être seulement démarré avec Federer-Nadal avant de se poursuivre avec Djokovic-Murray. Mais cela valait le coup d’attendre...
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