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Andy Murray: "Toutes ces défaites m'ont aidé"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2013 à 22:51 GMT+1

Vainqueur de Federer en demi-finale vendredi, Andy Murray confirme qu'il a bel et bien changé de dimension. Il a su digérer ses douloureux échecs passés.

2013 Open Australie Andy Murray

Crédit: AFP

C'est votre première victoire face à Roger Federer en Grand Chelem. A quel point est-ce satisfaisant?
Andy MURRAY: Evidemment, c'est très satisfaisant. J'ai connu quelques défaites douloureuses contre lui en Grand Chelem. Trois finales… Alors gagner ce match, c'est très satisfaisant. Je suis certain qu'on aura l'occasion de se recroiser en Grand Chelem, donc c'est bien d'avoir remporté ce match.
Le match a duré cinq sets et quatre heures. Cela reflète-t-il vraiment votre domination ce soir?
A.M. : Je ne sais pas si j'ai dominé le match. Je n'ai pas forcément eu ce sentiment. J'ai eu plus de breaks que lui sur la partie c'est vrai. J'ai fait du bon boulot ce soir. J'ai fait ce que je devais faire pour gagner je pense.
Comment avez-vous digéré mentalement la perte du deuxième et surtout du quatrième set, à chaque fois au jeu décisif?
A.M. : C'était dur de perdre ces deux sets. Parce que j'étais en bonne position dans les deux cas. Mais je suis content de la façon dont j'ai répondu. Je pense que j'aurais pu jouer une volée meilleure à 5-5 dans le tie-break du deuxième set. J'étais déçu mais je jouais quand même très bien globalement. Au début du cinquième, j'ai juste pensé à ce que j'avais fait pour me mettre en position de gagner le match. Et j'ai essayé de le refaire.
Avez-vous déjà servi aussi bien dans votre carrière qu'en ce moment?
A.M. : Je ne sais pas. C'est dur pour moi de juger. Ce qui est certain, c'est que je sers très bien. Mais est-ce que j'ai déjà mieux servi? Je n'en sais rien.
Vous n'avez pas manifesté de façon marquée votre joie à la fin du match. Est-ce parce que vous vous dites qu'il reste encore une marche à gravir?
A.M. : Non, pas à cause de ça. C'était un match très long. Ca se termine tard, je suis fatigué. Je ne veux pas gaspiller d'énergie, parce que je vais en avoir besoin dimanche si je veux gagner contre Novak.
Etes-vous confiant quant à vos capacités de récupération?
A.M. : Vous ne savez jamais comment vous allez vous sentir le lendemain. Mais il est très tard. Je vais sûrement être fatigué et courbaturé samedi. Il va falloir que je dorme bien, que je soigne ma récuperation. Je vais faire de mon mieux. Il est probable que je ne sois pas à 100% en finale vu le match que je viens de jouer. Mais ça ne veut pas dire que je ne vais pas récupérer suffisamment pour produire mon meilleur tennis.
Ce sera votre première finale majeure avec un titre en Grand Chelem sous le bras. Est-ce que ça rend les choses plus faciles?
A.M. : Je n'en sais rien. Je vous dirais ça dimanche ! La tâche n'est pas plus facile. Ce ne sera pas plus facile de battre Novak en finale parce que je l'ai battu à New York. C'est le court où il joue le mieux, il est comme chez lui. Mais mentalement, oui, ça m'aidera peut-être d'avoir déjà gagné une grande finale contre lui. Surtout dans les moments importants du match.
Vous paraissez beaucoup plus fort mentalement aujourd'hui…
A.M. : Tous ces matches, à l'US Open ou aux Jeux Olympiques, m'ont beaucoup aidé. Le fait aussi d'être passé à par toutes ces défaites, ça m'a rendu plus fort. Elles m'ont aidé. Depuis le début de ma carrière, on a remis en cause mes qualités physiques, mes qualités mentales. Avoir toutes ces questions sur moi pendant toutes ces années et montrer que j'étais capable d'y répondre, ça faisait partie d'un processus.
Vous avez manifestement beaucoup progressé en un an, depuis votre défaite en demi-finale contre Djokovic ici-même. A votre avis, est-ce aussi son cas?
A.M. : Ce qui a changé pour moi, c'est que je suis capable d'optimiser mon niveau de jeu dans les grands matches, ce qui n'avait pas toujours été le cas auparavant. Pour Novak, je ne sais pas. Il y a deux ans, il n'a pas perdu un match en six mois. C'est difficile de faire mieux que ça. Mais il joue toujours à un très, très haut niveau et le numéro un mondial, c'est lui. Il est tout le temps là. Il n'a pas gagné de tournoi du Grand Chelem depuis un an, mais il était en finale à Roland-Garros et à l'US Open, en demies à Wimbledon. Alors il joue quand même très bien.
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