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Djokovic : "Pendant des années, Stan ne croyait pas qu'il pouvait gagner un Grand Chelem"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/01/2015 à 20:48 GMT+1

Novak Djokovic ne cache ni sa sympathie ni son respect pour Stanislas Wawrinka, qu'il va retrouver une fois encore vendredi en demi-finale de Grand Chelem. Pour le numéro un mondial, le Suisse est devenu aujourd'hui un authentique champion.

Novak Djokovic et Stan Wawrinka.

Crédit: Imago

Vous souvenez-vous de votre premier match ici à Melbourne contre Wawrinka, en qualifications, en 2005?
N.D. : J'ai joué Stan en qualifications en 2005 ? Vous êtes sûr de ça ?
Oui, et vous avez gagné…
N.D. : Bravo pour la stat. Honnêtement, je ne me rappelle pas du tout de ce match.
Vous n'en avez aucun souvenir ?
N.D. : Ça devait être au premier tour, probablement. Au deuxième ou au troisième, je crois que c'était contre Wesley Moodie. Merci de me rafraichir la mémoire. J'en parlerai à Stan quand je vais le croiser.
Aujourd'hui, les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes…
N.D. : Oui, mais c'est sympa de voir qu'on se connait depuis si longtemps. En fait, même si Stan a deux ans de plus que moi, on a joué quelques fois l'un contre l'autre chez les juniors déjà. Je suis content de le voir réussir. Il aime ce sport. Il travaille tellement dur. Pendant des années, nous savions qu'il avait la qualité de tennis pour jouer autres haut niveau, mais, mentalement, il ne croyait pas qu'il pouvait gagner des tournois du Grand Chelem. Je pense que ça a changé depuis deux ans (sourire).
Tout est dans la tête, donc ?
N.D. : Oui, c'est pour cela que Stan est devenu un champion, un vainqueur de Grand Chelem, de Coupe Davis. Il joue avec tellement de confiance aujourd'hui. Oui, il est un des gars à battre maintenant et c'est un challenge de l'affronter.
En dehors des matches en Grand Chelem, vous avez aligné les victoires faciles contre Wawrinka, y compris récemment. Pourquoi vos duels sont-ils aussi acharnés dans les tournois majeurs ?
N.D. : Parce que, quand vous êtes dans un quart ou une demi-finale de Grand Chelem, c'est là que vous voulez produire votre meilleur tennis. Nous le savons tous les deux et, dans ce contexte, nous sommes à un très haut niveau de tennis, nous nous poussons à la limite l'un et l'autre. C'est aussi beaucoup plus exigeant au plan physique.
Ce sera sans doute encore le cas vendredi…
N.D. : Oui. Je suis prêt pour ça. Je n'ai pas eu de match trop long depuis le début du tournoi, c'est une bonne chose.
Avez-vous revu les images de votre défaite l'an dernier ?
N.D. : Non, pas encore, mais il est peut-être temps de le faire. Je ne vais pas regarder le dernier point du match… Tout le reste, ça va. Bien sûr, l'analyse vidéo est importante. Ça fait partie de la préparation. Il faut être dans le bon état d'esprit pour un match comme celui-ci. C'est une demi-finale de Grand Chelem, contre un top joueur. C'est l'heure d'être plus performant que jamais.
Et son match contre Nishikori, l'avez-vous vu, au moins en partie ?
N.D. : Oui. Il a livré un grand match. Kei est très fort depuis douze mois. Le battre en trois sets, c'est plutôt impressionnant.
Vous surprend-il encore ?
N.D. : Etre tenant du titre, à l'évidence, ça vous met quand même une certaine pression et c'est la première fois de sa vie qu'il doit gérer ce statut. Et il arrive à jouer du grand tennis dans ce contexte. Il faut lui donner beaucoup de crédit pour ça. J'aime bien Stan. Je le respecte énormément. Mais bien sûr, une fois sur le court vendredi, on voudra tous les deux très fort la victoire.
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