Open d'Australie 2022 - Becker : "Je ne peux pas imaginer que Djokovic ne joue pas à Melbourne"
Mis à jour 24/11/2021 à 16:56 GMT+1
Dans le podcast "Das Gelbe vom Ball" sur Eurosport Allemagne, Boris Becker a passé en revue l'actualité tennistique dont l'incertitude autour de la participation de Novak Djokovic au prochain Open d'Australie (17-30 janvier 2022) à cause de l'obligation vaccinale. L'ancien coach du numéro 1 mondial pense que ce dernier est trop attaché à l'histoire du tennis pour faire l'impasse.
Jouera, jouera pas ? Depuis plusieurs semaines, le suspense est entier quant à la présence de Novak Djokovic lors du prochain Open d'Australie (17-30 janvier 2022). Opposé à la vaccination obligatoire décrétée par les autorités locales à Melbourne, le numéro 1 mondial attendait la décision officielle des organisateurs du tournoi qui ont, sans surprise, suivi les préconisations du Premier ministre de l'Etat de Victoria. Informé, il a encore botté en touche après son élimination en demi-finale du Masters. Dans le podcast "Das Gelbe Vom Ball" sur Eurosport Allemagne, Boris Becker, ancien coach du Serbe, a donné son avis sur la question.
Pendant trois ans, l'ex-champion allemand a côtoyé de près Djokovic et le connaît plutôt bien. Il ne le voit pas sacrifier un tournoi de cette envergure sur l'autel de la vaccination. "Je ne peux pas imaginer qu'il ne joue pas en Australie, a-t-il estimé. Il aime trop le sport pour ça, il est si passionné par l'histoire du tennis. Il veut atteindre les 21 titres en Grand Chelem. L'Australie est le tournoi du Grand Chelem où il a eu le plus de succès : il a déjà gagné neuf fois là-bas, pourquoi pas une dixième ?"
S'il veut jouer sur le circuit, alors il faut suivre les règles
Sous la houlette de Becker, le Serbe a remporté pas moins de six Majeurs (Open d'Australie 2015 et 2016, Wimbledon 2014 et 2015, Roland-Garros 2016 et US Open 2015). L'Allemand sait donc toute l'importance que représente le fait de marquer son temps pour un champion de cette envergure. Mais il est aussi conscient que son ancien protégé a certaines convictions chevillées au corps et que le dilemme n'est pas anodin.
Reste que, contrairement à ce qu'espérait Alexander Zverev, Becker considère que Djokovic ne peut en aucun cas bénéficier d'un traitement de faveur pour faciliter sa décision. "Il dit que se faire vacciner ou non, c'est sa décision et qu'elle doit rester personnelle. Je suis d'accord avec lui là-dessus. Mais s'il veut jouer sur le circuit - et nous avons le même débat en ce qui concerne Joshua Kimmich (le footballeur international allemand n'est pas vacciné, ce qui crée la polémique en Allemagne, NDLR) -, alors il faut suivre les règles. Ça veut dire qu'il faut se faire vacciner pour jouer. Ça s'applique à Djokovic, à Kimmich et à chaque athlète." Voilà qui a le mérite d'être clair.
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