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Open d'Australie 2022 - Daniil Medvedev et l'absence de Novak Djokovic : "Nadal est le favori, il a 20 Grands Chelems"

Christophe Gaudot

Mis à jour 18/01/2022 à 16:20 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE 2022 - Moins de deux heures de jeu pour démarrer face à Henri Laaksonen, Daniil Medvedev n'a pas traîné sur la Rod Laver Arena. Le Russe, tête de série numéro 2 mais joueur le mieux classé après l'exclusion de Novak Djokovic, espère bien aller au bout sur le central de Melbourne. Mais d'ici-là, il fait, dans un sourire, de Rafael Nadal l'unique favori.

Medvedev - Laaksonen : les temps forts en images

Numéro 2 mondial, finaliste l'an dernier, vainqueur de l'ultime Grand Chelem disputé et le seul à avoir tombé Novak Djokovic en Majeurs en 2021 : le CV de Daniil Medvedev a du corps et fait de lui l'un, si ce n'est le, favori d'un Open d'Australie qu'il a débuté par un succès facile sur Henri Laaksonen (6-1, 6-4, 7-6). La pression va aller crescendo puisque son bourreau de 2021 à Melbourne n'a pas de visa et n'est donc plus de la partie. Medvedev le sait et va tenter de la gérer en conservant l'approche qui était la sienne l'an dernier. Et en tentant de faire diversion avec l'humour qui le caractérise.
Interrogé par Eurosport, Medvedev a eu à répondre à une question à laquelle il s'attendait sans doute : "Sans Novak Djokovic, qui est le favori de l'Open d'Australie ?", lui a demandé Alizé Lim. Sourire aux lèvres, le numéro 2 mondial n'a pas hésité bien longtemps : "Je dis toujours que celui qui est le mieux classé à l'ATP est le favori". Lui, donc ? Pas ce coup-ci. "Cette fois je vais dire Rafa parce qu'il a 20 Grands Chelems". Et en effet, Nadal joue, pour la troisième fois, pour un 21e Grand Chelem et pour devenir le seul recordman en la matière. En 2021, sa quête s'était achevée en quarts de finale en Australie (contre Tsitsipas) et en demie à Roland-Garros (contre Djokovic, évidemment).
J'aurais aimé avoir une chance d'affronter Djokovic à nouveau
Le titre de Nadal à Melbourne il y a une semaine ne suffit évidemment pas à en faire le favori. Même si l'Espagnol réserve des surprises, sa longue absence sur les courts (de début août à début janvier), son absence à Wimbledon et l'US Open et surtout la régularité au très haut niveau du duo Medvedev-Zverev, sont autant de raisons de penser le contraire. Mais Medvedev a eu envie de s'en sortir avec une pirouette. Questionné en conférence de presse sur Novak Djokovic, il a regretté son absence.
"J'adore les challenges pour être honnête donc j'aurais aimé avoir une chance de l'affronter à nouveau en finale sur la Rod Laver Arena. Melbourne et la Rod Laver sont probablement ses endroits préférés au monde avec le nombre de matches, de demi-finales, de finales, qu'il a gagnés ici (9 titres). Je me souviens de l'an dernier quand je me disais : 'c'est un bon challenge d'essayer de l'arrêter'. J'en étais finalement bien loin (défaite 7-5, 6-2, 6-2 en finale)".
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Djokovic et Medvedev après la finale de l'Open d'Australie 2021.

Crédit: Getty Images

Désormais, Medvedev se sait capable de remporter des Grands Chelems

Mais le fait est que Djokovic n'est pas là et que tout le pataquès autour de son cas ne doit pas le départir de son objectif : remporter un second Grand Chelem consécutif. "Je ne peux pas changer mon approche, assure-t-il. Il y a toujours sept matches difficiles à gagner. Si nous parlons de l'US Open où j'ai été capable de le battre en finale, c'était la même chose. J'ai eu six matches difficiles contre des adversaires redoutables avant d'arriver en finale. Ensuite, je devais battre Novak. Il jouait pour quelque chose de très spécial. J'ai réussi à bien préparer le match, à bien jouer, à servir extrêmement bien et à gagner ce match."
Cet US Open lui sert d'ailleurs évidemment énormément pour booster sa confiance. Medvedev a une approche finalement assez simple. "Avant de remporter le titre à l'US Open, j'étais allé en finale donc je savais que j'en étais capable." Désormais, il se sait en capacité de remporter les plus grands tournois du monde. Tout sauf anodin. "Après l'US, je sais que je suis capable de jouer sept bons matches de suite, de battre les meilleurs joueurs du monde, poursuit le Russe. Et même parfois de jouer moins bien et de quand même gagner. C'est le plus grand service que je peux me rendre, avoir confiance et savoir que c'est possible." Nick Kyrgios offrira un bon test à l'approche, la confiance et au tennis du favori du tournoi.
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