ATP Pékin : Ugo Humbert domine Lorenzo Sonego (7-5, 3-6, 6-0) au 1er tour

Seul Français engagé à Pékin, Ugo Humbert a bien commencé son aventure chinoise jeudi. Le gaucher messin a pris le meilleur sur l'Italien Lorenzo Sonego (56e mondial), qui l'avait battu lors de leurs deux précédents duels cette saison, en trois manches (7-5, 3-6, 6-3) dans une partie en montagnes russes. Au 2e tour de l'ATP 500 chinois, il défiera Andrey Rublev ou Cameron Norrie.

Malgré un trou d'air, Humbert a trouvé la clé contre Sonego : le résumé

Video credit: Eurosport

Cette victoire, il doit la savourer. Plus tôt cette saison, Ugo Humbert avait vécu deux grandes frustrations face à Lorenzo Sonego : la première à Monte-Carlo où le Français n'avait pas su conclure malgré des balles de match, et la seconde à Roland-Garros, une défaite plus nette, certes, en trois sets mais devant son public. Et ce jeudi, au 1er tour du tournoi ATP 500 de Pékin où il est le seul Bleu en lice, il a donc fini par trouver la solution contre le 56e joueur mondial, en trois manches (7-5, 3-6, 6-0) et 2h25 de jeu. Le défi sera encore plus relevé lors de son prochain match contre Andrey Rublev ou Cameron Norrie.
Pour dompter l'Italien, Humbert a dû néanmoins s'employer. Il s'est surtout fait à nouveau peur quand il a perdu le fil d'une partie qu'il maîtrisait. A 4-5 dans le premier set, il avait ainsi gagné cinq jeux d'affilée (7-5, 2-0) pour mener d'un set et d'un break et se diriger vers une victoire logique et relativement aisée. Mais en manquant deux balles de double break pour enfoncer définitivement la tête de Sonego sous l'eau, le Messin s'est compliqué la tâche. Soudain beaucoup plus brouillon (15 fautes directes pour 4 coups gagnants dans ce 2e acte), il a totalement relancé un adversaire qui n'en demandait pas tant, lâchant 6 des 7 jeux suivants (7-5, 3-6).

Sur la lancée de la Coupe Davis

Humbert allait encore laisser passer une opportunité en or de remettre les pendules à l'heure face à Sonego ? Que nenni ! Remonté comme un coucou, il s'est emparé d'entrée du service adverse dans un jeu que l'Italien semblait gérer tranquillement au départ, se retrouvant à 40/15. Plus incisif et percutant, notamment avec son revers long de ligne, agressif sur ses retours sur seconde balle, le Français a refait totalement basculer la partie en sa faveur et n'a plus laissé un jeu en route.
Il a ainsi exorcisé de vieux fantômes. Peut-être la conséquence d'une belle dynamique enclenchée en Coupe Davis (victoires sur Stan Wawrinka et Cameron Norrie).
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