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Sharapova quatre ans après

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/06/2011 à 19:08 GMT+2

Quatre après celle perdue en 2007, Maria Sharapova rejouera une demi-finale à Roland-Garros. Pour accéder au dernier carré, la Russe s'est facilement débarrassée de l'Allemande Andrea Petkovic (6-0, 6-3). La 8e mondiale affrontera la Chinoise Na Li, tombeuse de Victoria Azarenka (7-5, 6-2).

Maria Sharapova

Crédit: Imago

Maria Sharapova est bel et bien lancée vers le dernier titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Annoncée comme la grande favorite Porte d'Auteuil cette année, la Russe de 24 ans semble sur de bons rails pour briller sur la terre ocre parisienne. Tous les voyants semblent au vert : une victoire importante à Rome avant de rallier Paris, un physique au top et une rage de vaincre toujours intacte.
Après s'être fait peur à deux reprises face à la jeune Caroline Garcia, qui a mené 6-3, 4-1 face à elle, et la Polonaise Agnieszka Radwanska, la 8e mondiale n'a pas laissé une chance de croire en la victoire à Andrea Petkovic (6-0, 6-3). "Mon niveau de jeu augmente, assure la Russe, je ne peux pas dire le contraire : en Australie, j'ai perdu contre Petkovic (en huitièmes de finale 6-2, 6-3, NDLR)." L'Allemande, 12e mondiale et vainqueur du tournoi de Strasbourg une semaine avant Roland-Garros, n'a pas résisté à la pression, mais a tout de même confirmé un quart de finale en Grand Chelem, après son premier joué à l'Open d'Australie en janvier.
Maria Sharapova n'avait plus remis les pieds en demi-finales d'un tournoi majeur de l'Open d'Australie 2008. "C'était un long processus. Il y a eu des moments très difficiles avant de pouvoir y arriver, mais je n'ai jamais douté que je n'y arriverais plus. J'ai une super équipe autour de moi qui me supporte et m'aide dans les moments difficiles." Une belle revanche pour la Russe qui a été éloignée des courts plusieurs mois en raison d'une blessure à l'épaule. La 8e mondiale ne peut que savourer cet instant qu'elle attendait. "C'est très excitant de revenir en demi-finales à Paris, quatre ans après ma dernière apparition. C'est énormément de travail pour en arriver là. Je suis très heureuse d'être ici et je vais tout faire pour aller encore plus loin."
Li : "Beaucoup pensaient que je n'étais pas capable de le faire"
Sur la route de sa première finale à Paris, l'ex-N.1 mondiale aura une autre joueuse d'expérience face à elle, Na Li. Si elle n'a encore jamais joué de demi-finales à Roland-Garros, la Chinoise de 29 ans a déjà atteint les quarts des quatre tournois du Grand Chelem et était surtout finaliste du dernier Open d'Australie, perdu face à Kim Clijsters. La 7e mondiale a mis fin au parcours de la joueuse la plus impressionnante depuis le début du tournoi, Victoria Azarenka. La Bélarusse, 4e mondiale, était la joueuse la joueuse la mieux classée encore en lice et la seule quart-de-finaliste à ne pas avoir perdu de set, ne laissant qu'un total de 17 jeux à ses quatre premières adversaires. Pour la Belarusse c'est une nouvelle déception en Grand Chelem où, malgré son talent prometteur, elle n'a encore jamais atteint les demi-finales.
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Li Na of China reacts after winning her match against Petra Kvitova of the Czech Republic at the French Open

Crédit: Reuters

Na Li ne s'attendait pas à réussir aussi bien sur la terre battue de Roland-Garros. "Je n'ai jamais pensé que je pourrais un jour atteindre les demi-finales à Roland-Garros. Sur les trois autres, oui, mais pas ici où il faut savoir glisser et imprimer plus d'effets à la balle." La Chinoise a eu un gros creux entre Melbourne et Madrid où elle n'a remporté qu'un match en six rencontres, avant de signer deux demi-finales en Espagne, puis à Rome, perdues face à Petra Kvitova et Samantha Stosur. "J'étais un peu triste pendant trois mois. Ce sont des hauts et des bas et je ne suis plus trop où j'en suis. A un moment, je ne me suis pas fait assez confiance. Avant Roland-Garros, j'ai atteint les demi-finales de Madrid et Rome. Là, je me suis dit que je pouvais bien jouer sur terre. Il me manquait de la confiance uniquement. Beaucoup pensaient que je n'étais pas capable de le faire. Sauf mon équipe. C'est elle finalement qui a raison."
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