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Benneteau a tout donné

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/06/2006 à 15:40 GMT+2

Fatigué mais heureux d'avoir pu jouer un quart de finale de Grand Chelem à Roland-Garros, Julien Benneteau estime avoir tout fait pour battre Ivan Ljubicic. Le joueur du Team Lagardère, qui espère revivre un jour ces sensations, assure même qu'il aurait s

ROLAND-GARROS - Julien Benneteau après sa défaite en quart de finale
Que vous ont dit vos entraîneurs à la sortie ?
J.B. : "Ils sont venus vers moi pour me féliciter, me dire bravo pour ce tournoi. Avant le tournoi, on aurait tous signé des deux mains pour un tel résultat. On a parlé vite fait du match sans vraiment rentrer dans les détails. J'avais surtout envie de partager ces moments avec eux, qui se mettent en quatre toute l'année. Je leur devais ça, je me devais de les remercier."
Y avait-il de la joie ?
J.B. : "Ce n'était pas de la joie, on a juste essayé de ne pas tomber dans la déception. Je ne suis pas heureux, loin de là, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Le score, très sec, est dur à accepter. Mais je suis tombé sur quelqu'un de très fort. J'étais un peu émoussé, mes coups manquaient de percussion et lui ne m'a pas laissé beaucoup de solutions. Pour que je gagne un point, c'était la bataille, alors que lui pouvait compter sur des points gratuits sur son service. C'était dur de lutter aujourd'hui."
Avez-vous connu un problème physique ?
J.B. : "Non, ça allait, les adducteurs tiraient un peu mais c'était plus une fatigue générale qu'autre chose."
Comment avez-vous géré l'émotion de jouer un quart de finale ?
J.B. : "Je n'ai pas été rattrapé par l'enjeu ou quoi que ce soit. J'ai certes eu des sensations que je n'avais jamais connues: rentrer comme ça sur le central, plein, qui t'acclame... j'en avais des frissons. Mais j'étais prêt pour ça. Je le voulais à la limite, c'est quelque chose dont on rêve. Je n'étais pas inhibé, pas stressé, j'ai bien vécu l'événement. Il a tout simplement été plus fort que moi aujourd'hui."
Quel restera votre meilleur souvenir de cette quinzaine ?
J.B. : "Il y a eu plein de choses superbes. Gagner contre Baghdatis en cinq sets après avoir eu des balles de match dans le quatrième... Contre Stepanek aussi ce fut un match plein, sur le plan physique et mental. Je me rappelle aussi du contexte de ces matches, sur des grands courts, avec le public derrière moi. Même contre Martin, ce fut un moment particulier, même si le match finit de manière un peu bizarre. C'était le Central... Au final, il n'y a pas un moment en particulier. C'est la série, cette aventure, où je suis pratiquement allé au bout de ce que je peux faire, que je retiens."
Qu'est-ce que ce tournoi va changer pour vous ?
J.B. : "Le bilan est très, très positif en termes de résultats mais aussi en termes d'avenir. Je suis passé de l'état "tu peux le faire" à l'état "je l'ai fait". Ca me donne d'autres ambitions: m'installer dans Top 50 dans un premier temps et d'aller plus loin ensuite. J'espère ne plus être le même joueur après ça."
Avez-vous peur de retomber dans l'ordinaire ?
J.B. : "J'imagine qu'au Queens, il y aura moins de monde en conférence de presse qu'ici, c'est indéniable. Plus de gens ont appris à me connaître cette semaine, il n'y a pas meilleur endroit que Roland-Garros pour cela, mais ça ne va pas changer ma vie. Je vais certainement être retombé un peu dans l'anonymat, mais si je continue à bien jouer et à monter au classement, je peux faire reparler de moi."
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