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Ouanna:"Encore du travail"

ParAFP

Publié 28/05/2009 à 07:00 GMT+2

Josselin Ouanna, dans son style très posé, a refusé de s'emballer après son exploit en cinq sets face à Marat Safin au deuxième tour de Roland-Garros mais pense être sur la bonne voie après une éclosion freinée par les blessures. Calme comme son père, il ne se projette pas encore plus loin.

ROLAND-GARROS - 2e tour
Mercredi 27 mai
. Josselin Ouanna (FRA, WC) bat Marat Safin (RUS, 20) 7-6 (7/2), 7-6 (7/4), 4-6, 3-6, 10-8
Prochain adversaire: F. Gonzalez.
Comment se sent-on après avoir battu un ancien vainqueur de Grand Chelem?
JOSSELIN OUANNA : "Ça fait super plaisir! Je le respecte encore plus maintenant car il ne m'a pas pris de haut une seconde. Il a montré que c'était un grand champion. Il s'est battu jusqu'au dernier point. C'est dommage qu'il se retire car c'est un exemple pour le circuit."
A quoi pensez-vous à la balle de match?
J.O. : "Je ne me rappelle plus de la balle de match! Je sais juste que c'était une délivrance. Ce sont 4h30 de tension qui retombent d'un coup. C'est un peu ce qui m'était arrivé aussi après le deuxième set où je me suis vu un peu trop beau. On m'avait dit que Safin était physiquement un peu court, alors que pas du tout."
Après Tsonga et Monfils, est-ce votre tour maintenant?
J.O. : "Ça, je ne sais pas. Eux ils sont dans les dix premiers. C'est un rêve d'enfant bien sûr. Mais pour moi c'est un peu loin. Je suis 130e mondial. L'objectif pour l'instant est de rentrer dans les cent."
Cette victoire peut-elle servir de déclic?
J.O. : "Oui et non. Pour l'instant je suis toujours dans le tournoi et je ne me projette pas sur la suite. Mais ces deux victoires sont de belles preuves, même si c'est toujours plus facile de faire ça en France lorsqu'on a tout le public avec nous. En Russie, ça n'aurait peut-être pas été pareil. J'ai pris confiance dans mon physique. Il me reste encore beaucoup de travail à accomplir mais je pense être sur la bonne voie."
Vous paraissez très calme sur un court par rapport à vos copains?
J.O. : "Je suis un peu comme ça, j'ai hérité ça de mon père. Cela me sert sur les fins de matches où je suis tendu mais pas excité. J'arrive à rester calme. Mais si je gagne Roland..."
Votre prochain adversaire Fernando Gonzalez?
J.O. : "Je partirai outsider forcément. On a un peu le même style de jeu même si on a 100 places d'écart au classement. On s'appuie tous les deux sur notre coup droit. Ce sera celui qui prendra l'ascendant le plus vite en coup droit qui aura le plus de chances. En attendant, je vais essayer de récupérer car là, tout de suite, j'ai un peu mal à la fesse."
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