Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Fognini fait le spectacle

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/05/2011 à 11:49 GMT+2

Vainqueur de Montanes 11-9 au cinquième set, l'Italien Fabio Fognini a fini son troisième tour de Roland-Garros en marchant, perclus de crampes, au bout du rouleau et sous l'hommage ambigu du public parisien.

Italia's Fabio Fognini is given health assistance after being injured as he plays against Spain's Albert Montanes during their Men's fourth round match in the French Open tennis championship at the Roland Garros stadium, on May 29, 2011, in Paris

Crédit: Eurosport

Fabio Fognini enchaîne les Roland-Garros rocambolesques. Après un match décousu l'an passé, gagné sur deux deux jours face à Gaël Monfils, qui aurait pu s'imposer à la nuit tombante, l'Italien a décroché son premier quart de finale en Grand Chelem 11-9 au 5e set, malgré les crampes, devant Albert Montanes.
On pensait avoir tout vu avec Fabio Fognini quand, en mai 2011, il avait vaincu un Gaël Monfils disparu avec le jour sur un Central décontenancé, avant de perdre au 3e tour contre Stanislas Wawrinka. Cette fois-ci, l'Italien, qui est né à Sanremo, a vécu un moment rare dans une carrière : il s'est qualifié pour son premier quart de finale sur un tournoi du Grand Chelem. Cela arrive à pas mal de joueurs vous direz, oui mais pas dans de telles conditions.
Comme Murray la veille
Mené un set à zéro, puis deux sets à un, breaké dans le cinquième et dernier set par Albert Montanes, Fabio a lutté. A 5-4, il avait débreaké. A 6-7, 15/30, il est immobilisé par les crampes. Il demande à se faire soigner en plein jeu. Revenu sur le court, il joue comme Murray la veille : sur une jambe, en cherchant le point gagnant dès son premier coup. Le match s'éternise mais il résiste. Montanes se décompose et le voilà avec trois balles de match. Il hurle sa douleur.
Quand son adversaire fait sa 62e faute (lui en a fait 103) le match s'arrête. Il ne peut quasiment pas marcher vers le filet. Le public le siffle en s'imaginant un nouveau personnage de la Comedia dell'arte, mais le joueur ne peut qu'écarter les bras d'un geste, de piété envers les dieux du tennis. Le sourcil du playboy italien se lève sans colère. Il est allé au bout de lui-même. Dans les tribunes, ses proches et son staff s'embrassent, incrédules.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité