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Sharapova : "La victoire avec le plus d'émotions"

ParAFP

Publié 07/06/2014 à 22:21 GMT+2

Maria Sharapova, victorieuse samedi de son deuxième titre à Roland-Garros, son cinquième en Grand Chelem, grâce à sa victoire sur la Roumaine Simona Halep en finale, a estimé qu'il s'agissait de la victoire lui apportant "le plus d'émotions".

Maria Sharapova remporte son deuxième Roland-Garros

Crédit: AFP

Comment avez-vous réussi à faire basculer le match dans les moments difficiles?
M.S. : Je pensais que j'allais gagner en menant (5-3) dans le tie break du deuxième set. Puis j'ai perdu 4 points d'affilée, pour me retrouver dans une situation où il fallait tout recommencer. J'ai réfléchi un peu à ce qu'il fallait faire pour lui faire mal et prendre l'avantage. Même si le match était éprouvant et malgré la frustration, je voulais continuer à jouer mon jeu. Elle jouait vraiment très bien. Elle a montré d'incroyables qualités physique et techniques durant tout le tournoi. C'est quelqu'un de très régulier qui sera bientôt N.3 mondiale (dès lundi). Elle méritait sa place. Elle m'a poussée dans mes derniers retranchements.
Que ressentez-vous après ce nouveau succès à Paris?
M.S. : C'est la victoire, dans ma carrière, qui génère le plus d'émotions. Je n'ai pas eu à disputer beaucoup de finales en plus de 3h00 (3h02, la deuxième la plus longue à Roland-Garros chez les dames). C'était ma cinquième victoire aujourd'hui en Grand Chelem. Chacune est différente. Mais j'arrive de plus en plus à les apprécier en relâchant la pression. Ce succès à Roland-Garros, dix ans après ma première victoire dans un tournoi majeur (à Wimbledon), c'est beaucoup d'émotions pour moi. Je reste encore sans voix. Ce Roland-Garros est le tournoi du Grand Chelem le plus éprouvant que j'ai eu à disputer.
Pourquoi est-ce le tournoi du Grand Chelem que vous avez mis le plus de temps à gagner ?
M.S. : Si quelqu'un m'avait dit un jour que je remporterais plus d'éditions de Roland-Garros, qu'aucun autre tournoi du Grand Chelem, j'aurais été me saouler ou je lui aurais dit d'aller se saouler lui-même (rires). Je ne suis pas Rafael Nadal. Je n'ai pas grandi sur terre battue, mais cela ne veut pas dire que je n'aimais pas cette surface. Plus jeune, je n'étais pas très à l'aise. Il a fallu que je prenne sur moi, que je fasse des efforts. J'ai appris à construire les points, j'ai gagné en endurance et en solidité mentale. J'ai vraiment beaucoup travaillé pour arriver à ce résultat. Et des gens, autour de moi, ont fait un travail extraordinaire. J'ai travaillé avec différentes personnes: des entraîneurs et des kinés qui m'ont aidé à soigner mon épaule. Vous êtes seule sur le court, mais l'ambiance de l'équipe est très importante.
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