Herbert n'a rien pu faire : il n'y a déjà plus de Bleus

Il était le dernier Français à pouvoir rêver d’une deuxième semaine porte d’Auteuil chez les hommes. Mais Pierre-Hugues Herbert, comme Lucas Pouille, Richard Gasquet et Gaël Monfils plus tôt dans la journée, s’est incliné au troisième tour (7-6, 6-3,7-6). Des quatre en revanche, il était certainement celui qui a hérité de l’adversaire le moins redoutable, en la personne de John Isner. Mais quand l’Américain fait sa tambouille habituelle, il est difficile à déstabiliser.

Irrésistible au service, le dixième joueur mondial n’a pas suffisamment été inquiété par les retours du Français. Reprogrammé sur le court 18 en raison de la succession des matches à rallonge sur Lenglen, cet affrontement a offert des schémas attendus. Ça a servi fort, très fort, et il n’y a quasiment pas eu de break. Aucun dans le premier et dans le troisième set, déjà, puisque c’est au jeu décisif que l’Américain a remporté ces deux manches 7-6 (7-1) et 7-6 (7-4), puis un seul dans le deuxième, d’entrée. Et le Français n’a jamais pu revenir. Même lors de ses très rares baisses de régime, l’Américain a retrouvé sa première balle systématiquement (74%).

Arrêté dans le premier set de son troisième tour face à la paire Haase-Middelkoop, P2H va pouvoir se consacrer au double avec son fidèle compagnon Nicolas Mahut. En ce qui concerne les chances françaises, elles reposeront sur les épaules de Caroline Garcia, seule tricolore qualifiée pour les huitièmes de finale.