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Djokovic : "Je ne savais pas qu’un parapluie qui vole sur le court n’était pas un objet…"

Cyril Morin

Mis à jour 08/06/2019 à 20:03 GMT+2

ROLAND-GARROS - Après sa défaite face à Dominic Thiem lors d’une demi-finale pleine de rebondissements et d’interruptions, Novak Djokovic a livré une conférence de presse minimaliste samedi, durant laquelle il n’a pas voulu s’attarder sur les détails d’une rencontre où il a perdu le contrôle. Mais certains messages étaient faciles à déchiffrer.

Novak Djokovic

Crédit: Getty Images

Il se passe toujours quelque chose ces dernières années quand Novak Djokovic quitte la scène à Roland-Garros. Comme l’année passée, le Serbe est arrivé ce samedi en conférence de presse presque instantanément après avoir été terrassé par Dominic Thiem, en cinq sets en demi-finale. Casquette visée sur la tête, il s’est montré plus loquace qu’après son échec face à Marco Cecchinato mais aussi très offensif dans certaines réponses. Voici l’intégralité d’une conférence de presse où la tension semblait encore présente chez le Serbe.
Vous avez livré une grosse bataille mais avant de parler d’aujourd’hui (samedi), parlons d’hier (vendredi). Pouvez-vous nous donner votre version des faits ? A quelle heure avez-vous quitté Roland-Garros ?
Novak Djokovic : Je ne sais pas à quelle heure je suis parti. Je suis parti quand ils ont interrompu le match pour la journée.
On sait tous ce que vous visiez en arrivant ici, le "Djoko Slam". Cela a-t-il eu un effet sur votre jeu aujourd’hui ?
N.D : Il y a toujours un enjeu énorme quand vous êtes un des meilleurs joueurs du monde et que vous jouez les plus grands tournois. Ce n’est pas différent cette fois-ci.
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Novak Djokovic lors de sa demi-finale face à Dominic Thiem

Crédit: Getty Images

Pensez-vous avoir été au même niveau mental que d’habitude ? Sur l’avant-dernier break, après avoir débreaké à 4-3 et alors que vous sembliez revenir dans le match, vous avez surpris tout le monde avec ce jeu très compliqué…
N.D : Je n’ai pas eu de chance. A 30-A, je fais une double faute qui lui a permis de revenir dans le match. C’était un jeu crucial, c’est sûr. Pareil pour le dernier jeu, à 30-15. Mais, franchement, bravo à lui. Il a toujours joué les zones justes et m’a toujours mis dans une position inconfortable pour s’ouvrir le court comme sur la balle de match. J’ai juste manqué de chance, c’est le genre de matches qui se jouent sur un ou deux points…
Il y a eu beaucoup d’interruptions. C’était difficile de garder sa concentration dans ces moments-là ?
N.D : Oui.
Quand il pleut ou qu’il y a du vent, les lentilles de contact peuvent gêner. Je voulais savoir s’il y avait d’autres raisons…
N.D : C’est sûr que quand vous jouez sous l’ouragan, c’est compliqué de donner le maximum de vous-même. Tu essayes juste de survivre dans ces conditions en essayant de garder ton service et de jouer une balle de plus que ton adversaire… Hier, c’était exactement ça. Mais, comme je l’ai dit, je n’ai pas envie de chercher d’excuses. Il a joué, il a gagné, bravo à lui.
Vous pourriez comparer les conditions de vendredi à celles de samedi ?
N.D : Ce que je peux vous dire, c’est que cela fait partie des pires conditions de jeu de ma carrière.
Mais aujourd’hui, c’était un peu mieux ?
N.D : Quand on est revenu, les cinq, six derniers jeux, oui.
Vous étiez satisfait d’arrêter le match vendredi ? Quelle raison vous ont donné les organisateurs sur cette interruption ?
N.D : Je ne sais pas. Demandez-leur. Franchement, je n’en sais rien.
Mais que vous-ont-ils dit ?
N.D : Je ne sais pas. Demandez-leur.
Pensez-vous qu’il y a une limite à jouer sous ce genre de vent ? Il n’y en a pas eu aujourd’hui mais faut-il réformer ça ?
N.D : Il n’y a pas de règle. Quand le superviseur est venu hier (vendredi, NDLR) sur le court, c’est ce que je lui ait demandé. Il m’a répondu que tant qu’il n’y avait pas d’objets volants sur le court, on était bon. Je ne savais pas qu’un parapluie n’était pas un objet quand il s’est envolé lors des premiers jeux mais c’est leur décision. Ils doivent mieux connaître le tennis que moi…
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Un parapluie qui s'envole lors de Djokovic-Thiem pour finalement atterir sur le court

Crédit: Getty Images

Si le sort vous avait été favorable, auriez-vous été en mesure d’assumer un combat au meilleur des cinq sets face à Rafael Nadal ?
N.D : Je ne sais pas. Je ne peux pas répondre à cette question, j’ai perdu.
Je sais que vous sortez à peine du court mais avez-vous déjà en tête de rejouer un tournoi avant Wimbledon ?
N.D : Je ne sais pas. Franchement, je n’en sais rien.
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