Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Roger Federer a aimé son Roland-Garros et ne dit pas non à un retour

Maxime Dupuis

Mis à jour 07/06/2019 à 23:41 GMT+2

ROLAND-GARROS - La fin de l'histoire aurait pu être plus heureuse mais, au final, Roger Federer n'en tire aucune frustration. Vendredi, le Suisse est tombé face à un Rafael Nadal qui était bien au-dessus de lui. Mais cette expérience à Roland, quatre ans après la dernière, l'a grandement satisfait et lui a donné envie d'y remettre les pieds.

Roger Federer quitte Roland-Garros 2019

Crédit: Getty Images

Roger Federer a quitté Roland-Garros, vendredi. Sur une défaite face à Rafael Nadal. Comme toujours à Paris. Et en trois sets, que l'on pourrait qualifier de "secs" si l'on se contentait de lire la feuille de match et les statistiques. Si l'on se penche un peu plus sur le déroulé des événements, le sixième revers parisien de Federer face à Nadal n'a rien d'infamant, bien au contraire. Et n'a engendré aucun sentiment de frustration de la part du battu. Sinon à l'endroit des conditions de jeu, venteuses au possible. Mais au final, Federer n'a pas regretté d'être revenu sur des courts qu'il avait désertés depuis 2015.
L'expérience globale n'a pas été ternie par cet après-midi. "J'ai vraiment aimé, ce fut un grand tournoi, a confié le vainqueur des Internationaux de France 2009. Le soutien du public n'aurait pas pu être meilleur. C'est peut-être d'ailleurs l'un des meilleurs soutiens dont j'ai bénéficié en vingt ans et depuis que je suis sur le circuit". Loin des yeux, près du cœur. "Ils ont toujours été là pour moi, toujours heureux de me voir. C'était très sympa", a-t-il ajouté quelques minutes après sa défaite.
picture

Nadal a éteint Federer en trois sets et dans le vent : les temps forts de leur demi-finale

De son entrée en lice dominicale, sur un Philippe-Chatrier bondé face à Lorenzo Sonego, à sa demie perdue sur ce même court et face à Rafael Nadal, le Suisse aura charrié une vague d'enthousiasme proportionnelle au vide qu'il avait laissé en zappant la deuxième levée du Grand Chelem trois années durant. Bref, il n'a pas regretté son retour. Et pas seulement parce que les gens ont été sympas avec lui. Non, Roger Federer a bien joué au terme d’un printemps terrien qui l’a ravi. "En termes de jeu, je crois que j'ai vraiment bien joué. Je me suis surpris moi-même en allant aussi loin dans ce tournoi et en réussissant à évoluer ainsi tout au long de la compétition."

Rendez-vous en 2020 ?

Face à ce Nadal-là, Federer s'est retrouvé au pied d'un mur de pierres et condamné à une forme de perfection qu'il n'était pas en mesure d’atteindre. Mais qu'il a constamment recherchée. De la première à la dernière seconde, même s'il a donné le sentiment de lever le pied au cœur d’une troisième manche qui n’a fait que sceller une inéluctable issue. "Je ne donne pas l'impression de m'être battu, mais je l'ai fait, a-t-il assuré. Et j'ai essayé d'y croire. J'ai tenté de faire tourner le match jusqu'à la fin. J'ai eu quelques opportunités et c'est dommage de ne pas avoir été capable de gagner, qui sait, le premier set. Avec le vent, tout était possible."
Le réessayer, c'est le réadopter ? L'an prochain, Federer aura 38 ans et ce n'est pas un âge auquel on tire des plans sur la comète. Mais, comme dirait l'autre, il n’y a pas de raison de ne pas revoir Rodgeur à Paris. Physiquement, cette campagne ne l’a pas entamé en vue de son objectif de la saison sur gazon du côté de Wimbledon. "L'an prochain, comme pour tout autre tournoi, je ne sais pas. On verra ce qu'il se passe. Mais j'ai vraiment aimé retrouver la terre cette saison et Roland, cela me donne de bonnes raisons de revenir."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité