Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Roland-Garros- Shapovalov en colère: "Ils ne font pas du bon boulot, il n’y a pas vraiment de bulle"

Maxime Dupuis

Mis à jour 01/10/2020 à 21:45 GMT+2

ROLAND-GARROS – Sorti à la surprise générale dès le deuxième tour de Roland-Garros par le 101e mondial Roberto Carballes, Denis Shapovalov en avait gros sur le cœur quand il s'est présenté en conférence de presse, jeudi. Les balles, la bulle en ont pris pour leur grade. Ainsi que l'organisation du tournoi.

Denis Shapovalov

Crédit: Getty Images

Il y a des jours comme ça. Des années comme ça… 2020 restera dans les annales. Mais dans les rayons de la cave. Et ce Roland-Garros, pour le coup, conservera un goût particulier. Pour Denis Shapovalov, il sera amer, assurément. Le Canadien, tête de série numéro 9 au coup d'envoi des Internationaux de France, a déjà pris ses cliques et ses claques, bouté hors du tournoi par Roberto Carballes, modeste 101e mondial. Le tout en cinq manches et cinq heures.
Le gaucher, auteur de 106 fautes directes (!) et touché aux ischio-jambiers durant son duel face à l'Espagnol, en voulait à la terre entière après sa défaite. Enfin, surtout aux balles… et à l'organisation du tournoi, qu'il n'a pas ménagées lors de la conférence de presse organisée dans la foulée de son match.
picture

Sacrée première pour Carballes : le résumé de sa victoire en video

Première cible, les balles. Désormais fournies par Wilson, elles ne font pas que des heureux cette année du côté de la Porte d'Auteuil. Shapovalov est ravi de s'en éloigner. "Les balles sont très lourdes. Il fait très froid. (…) C'est difficile, c'est une chose que de jouer sur la terre battue, mais c'était très différent quand je jouais à Rome d’envoyer des coups gagnants. Ici, la balle ne part pas, c'est agaçant qu'on soit obligé d'être dans cette situation. D'après moi, la balle ne devrait pas être aussi lourde, et les choses ne devraient pas être aussi difficiles".
Je ne veux pas paraître pourri gâté
Seconde cible, pas la moindre : l'organisation du tournoi. A la question : "Pouvez-vous expliquer les différences, entre Roland-Garros et l'US Open ?", Denis Shapovalov a fait un tout droit et renversé la table sans se préoccuper de la vaisselle. "Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel, a-t-il lancé. Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New York", a-t-il lancé à la volée. Quand certains ou certaines vivent mal l'enfermement ou la "privation de liberté", Shapovalov, lui, regrette d'en avoir trop.
Le Canadien ne s'est pas arrêté là. Il a rapidement embrayé sur le programme et un jeudi qui aura ressemblé à un marathon. "L'organisation est affreuse ! Après un match de 5 heures, je dois jouer les doubles maintenant. Le planning n’est vraiment pas bon ! On est dans un Grand Chelem, je ne veux pas paraître pourri gâté, mais on s'attend à ce que le tournoi nous aide à jouer. Comment je suis censé aller jouer les doubles, après un match de 5 heures ?! C'est un premier tour, ils auraient pu mieux planifier les choses, ce n'est pas acceptable." L’automne vient d’arriver. Roland-Garros est rhabillé pour l’hiver.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité