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Adieu d'une reine, surprise du siècle et marathon-record : Le Top 50 dames de Roland

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/05/2020 à 09:52 GMT+2

ROLAND-GARROS - Le Grand Chelem parisien aurait dû se tenir ces deux prochaines semaines. Vous êtes en manque ? En attendant le "vrai" Roland, espérons-le au début de l'automne, nous vous proposons de retrouver notre Top 50 des matches les plus marquants de l'ère Open dans le tournoi féminin. Dans cette troisième partie, le dernier match d'une reine et un record...

Top 50 dames Roland-Garros

Crédit: Eurosport

30. Monica Seles – Jennifer Capriati

Edition : 1990
Demi-finale
Vainqueur : Monica Seles (Yougoslavie)
Adversaire : Jennifer Capriati (Etats-Unis)
Score : 6-2, 6-2
L'affiche de cette demi-finale féminine de l'édition 1990 de Roland-Garros suffit à en faire un événement : Monica Seles et Jennifer Capriati ont 30 ans à elles deux, 16 pour celle qui est encore Yougoslave, 14 pour l'Américaine qui est alors le phénomène montant du tennis mondial.
Capriati n'a même pas eu besoin d'invitation pour jouer à Paris. Elle est déjà 24e mondiale après avoir effectué cette année-là des débuts tonitruants sur le circuit : pour son tout premier tournoi pro, en mars, à Boca Raton, elle est devenue la plus jeune joueuse à atteindre une finale WTA, à 13 ans et 11 mois ! Record imbattable...
Egalement finaliste à Hilton Head quelques semaines plus tard, Capriati fait encore des ravages à Paris où elle ne perd que 20 jeux pour arriver dans le dernier carré. A ce stade, la "vieille" Monica la ramène toutefois à la réalité en 1h02, mais non sans se laisser impressionner par celle dont on pense, à tort, qu'elle va devenir sa principale rivale lors des prochaines années. "Elle m'a vraiment impressionnée par sa qualité de frappe, sa défense et sa combativité", déclarera la future lauréate du tournoi.
A 14 ans et 2 mois, Jennifer Capriati demeure toujours la plus jeune demi-finaliste de l'histoire de Roland-Garros. Là encore, un record qui n'est pas près d'être battu...

29. Hana Mandlikova - Steffi Graf

Edition : 1986
Quart de finale
Vainqueur : Hana Mandlikova (Tchécoslovaquie)
Adversaire : Steffi Graf (Allemagne)
Score : 2-6, 7-6(3), 6-1
En cette année 1986, Steffi Graf, qui n'a pas encore 17 ans, déboule comme une fusée à Roland-Garros, sur la lancée d'un début de saison qui l'a vue exploser au plus haut niveau, en remportant (consécutivement) ses quatre premiers tournois WTA : Hilton Head, Amelia Island, Indianapolis et Berlin, tous sur terre battue. Et ce en battant au passage les trois meilleurs joueuses du monde, Martina Navratilova, Chris Evert et Hana Mandlikova,
Mandlikova, tiens, tiens... C'est justement la Tchécoslovaque, qu'elle a dépossédée entre-temps de ce rang de 3e joueuse mondiale, que Steffi retrouve en quarts de finale à Paris. Paris où l'Allemande de l'Ouest a poursuivi ses ravages pour arriver à ce stade, ne concédant que 6 petits jeux en route. Une fusée, on vous dit.
Au moment d'affronter Mandlikova, Graf en est à 23 victoires consécutives. La 24e se profile lorsqu'elle se détache 6-2, 5-4, 40-30 sur son service. Mais la gagnante de l'édition 1981 la pousse alors à la faute en venant au filet. Et là, d'un coup, tout se dérègle pour Steffi, soudainement rappelée à sa jeunesse et à sa relative inexpérience – elle était tout de même demi-finaliste de l'US Open 1985 – par une Mandlikova qui se met au contraire à jouer de mieux en mieux.
Graf finit par perdre, donc. Ou Mandlikova par gagner, c'est selon. Mais le public français a néanmoins largement eu le temps de faire connaissance avec le phénomène montant du tennis mondial. Un an plus tard, on sait ce qu'il adviendra...

28. Arantxa Sanchez - Monica Seles

Edition : 1998
Finale
Vainqueur : Arantxa Sanchez (Espagne)
Adversaire : Monica Seles (Etats-Unis)
Score : 7-6(5), 0-6, 6-2
L'histoire était belle, très belle. Trop belle sans doute. Six ans après son dernier titre ici, cinq après avoir été poignardée sur le court par un fan déséquilibré de Steffi Graf, Monica Seles fait son grand retour en finale de Roland-Garros. Et elle le fait, pire encore, alors qu'elle vient de perdre son père, décédé d'un cancer juste avant le début du tournoi.
L'Américaine, dont la destinée difficile a touché le cœur des gens, est soutenue par le public français comme sans doute jamais. Tout le monde ou presque veut la voir gagner ici son 10è titre du Grand Chelem. Petit "hic" : face à elle se trouve Arantxa Sanchez, qui n'est pas du genre à jouer les faire-valoir - surtout à Roland-Garros - même si elle n'a plus remporté de tournoi du Grand Chelem depuis l'US Open 1994.
Cette finale entre la tête de série n°4 (Sanchez, 26 ans) et la tête de série n°6 (Seles, 24 ans) est belle, rythmée et indécise. Elle se joue probablement lors d'un 1er set très long et très intense. Seles laisse passer sa chance lors qu'elle sert pour le gain de ce set à 5-3. A 30-30, elle met dans le filet un smash "enfantin" qui la prive d'une balle de set. L'une de ses 48 fautes directes du match. C'est trop.
Finalement, l'Américaine perd ce set au tie break. Malgré une réaction pétaradante au 2e set, elle a raté le coche. Sur la durée, Sanchez finit par avoir le dernier mot. Elle remporte ainsi son 5e et dernier titre du Grand Chelem, et elle est la première à compatir des malheurs de Seles. "Je suis désolé de t'avoir battue", lui glisse-t-elle après le match.

27. Virginie Buisson – Noëlle Van Lottum

Edition : 1995
1er tour
Vainqueur : Virginie Buisson (France)
Adversaire : Noëlle Van Lottum (France)
Score : 6-7(3), 7-5, 6-2
Les matches franco-français à Roland-Garros ont la réputation de donner souvent lieu à des confrontations crispées, et crispantes. Au 1er tour de l'édition 1995, Virginie Buisson (25 ans, 198e mondiale) et Noëlle Van Lottum (22 ans, 161e) ont fait très fort sur ce plan. Les deux Françaises, toutes deux bénéficiaires d'une wild-card, se sont livrées, sur un petit court annexe, une bagarre exceptionnelle qui les a vues entrer dans le livre des records du tournoi.
A priori, Van Lottum était favorite. La joueuse d'origine néerlandaise avait été beaucoup mieux classée début 1993 (57e), quelques mois après avoir atteint le 3e tour de l'US Open. Mais ce jour-là, elle s'est heurtée à la patience et à la ténacité d'une adversaire qui a su la neutraliser à coups de chandelles et d'échanges interminables.
Après avoir remporté le 1er set, Van Lottum, qui est désormais coach au CNE, où sa fille Julie Belgraver est entraînée, a cédé physiquement. Buisson, dont l'esprit de compétition lui permet aujourd'hui encore de briller à 50 ans – elle est multiple championne de France seniors – a donc fini par s'imposer au bout de 4h07 de jeu. Soit le plus long match féminin jamais joué à Roland-Garros, en durée. Buisson l'a un peu payé ensuite lors de son 2e tour face à la Japonaise Kimiko Date (6-2, 6-1), demi-finaliste cette année-là. Puisque l'on parle de records, précisons que le match le plus long, en termes de nombre de jeux, a été disputé en 1991 lors de la victoire au 2e tour de l'Américaine Linda Wild sur la Péruvienne Laura Arraya (désormais Gildemeister), 7-6(7), 6-7(7), 11-9. Soit 46 jeux. En 1972, avant l'introduction du tie break, l'Australienne Kerry Melville Reid avait, elle, battu l'Américaine Pam Teeguarden 9-7, 4-6, 16-14. Soit 56 jeux.

26. Arantxa Sanchez - Chris Evert

Edition : 1988
3è tour
Vainqueur : Arantxa Sanchez
Adversaire : Chris Evert (Etats-Unis)
Score : 6-1, 7-6(4)
Les adieux de la reine... Quinze ans après sa première participation à Roland-Garros, Chris Evert, septuple gagnante et joueuse la plus titrée de l'histoire du tournoi, connaît une dernière apparition bien difficile. Arrivée mal préparée à la suite d'une blessure au tendon d'Achille, qui nécessite une injection d'anti-inflammatoires le matin même du match, elle est battue pour la seule fois de sa vie (!) avant les demi-finales du Grand Chelem parisien.
L'auteure du sacrilège n'est pas n'importe qui. Arantxa Sanchez, qui est déjà 22e mondiale, a atteint un an plus tôt les quarts de finale du tournoi, à 15 ans ! Elle rééditera cette performance en cette année 1988. Et puis, l'Espagnole est une forme de Evert des temps "modernes" (de l'époque) : elle a hérité de la même patience dans l'échange, avec une plus grande capacité à maîtriser les effets liftés et slicés.
La reine quitte la scène, donc, mais non sans livrer une dernière bagarre homérique, sur le court n°1 : menée 6-3, 5-1, 40-15, elle s'offre une folle remontée jusqu'au tie break en sauvant un total de 4 balles de match, dans une ambiance de folie ! Mais c'est là que Sanchez montre sa grandeur : au lieu de s'écrouler, elle en met encore un peu plus pour disputer un tie break parfait et l'emporter après plus de 2h30 de jeu.
Sous les yeux de ses parents et de son fiancé, Andy Mill, Chris Evert connaît donc ainsi une frustrante mais néanmoins émouvante dernière défaite à Roland-Garros. Elle ne prendra sa retraite définitive que fin 1989, mais sera forfait à Paris cette année-là.

25. Steffi Graf - Monica Seles

Edition : 1999
Demi-finale
Vainqueur : Steffi Graf (Allemagne)
Adversaire : Monica Seles (Etats-Unis)
Score : 6-2, 6-2
La rivalité entre Steffi Graf et Monica Seles a débuté en 1989 par une victoire de Steffi en trois sets en demi-finales de Roland-Garros. Elle s'est achevée dix ans plus tard, en 1999, par une victoire de Steffi en trois sets en demi-finale de Roland Garros. Dans l'intervalle, les deux joueuses se seront partagées, avec Arantxa Sanchez tous les titres à Roland-Garros, sauf celui de 1997 (remporté par Iva Majoli).
En cette année 1999, la présence dans le dernier carré de Seles, tête de série n°3, est logique. Celle de Graf, tête de série n°6, résulte d'un long processus de retour au plus haut niveau, après avoir eu de sérieux soucis physiques notamment au genou. A bientôt 30 ans, l'Allemande n'a plus atteint les demi-finales d'un tournoi majeur depuis son succès à l'US Open 1996, contre Seles.
Dans des conditions venteuses, les deux championnes vont se livrer comme toujours ou presque à un duel très indécis, qui va finalement tourner à 4-4 au 3e set. Sous les yeux de Martina Hingis, venue prendre des informations sur sa future adversaire en finale, Seles craque en commettant deux grosses fautes en revers qui lui coûtent le break fatal. Derrière, Graf ne manque pas l'occasion de conclure après 1h56 de jeu.
Steffi, radieuse, sait ce que cette nouvelle finale de Grand Chelem représente pour elle. Elle est loin de se douter que ces émotions seront décuplées lors de cette finale. Tout à son bonheur, l'Allemande attend Seles pour quitter le court. L'image des deux championnes quittant côte à côte, ou presque, le court Philippe-Chatrier sera donc la dernière de leur courte (15 duels seulement) mais intense rivalité.

24. Gail Sherriff - Margaret Court

Edition : 1971
Tour : 3e tour
Vainqueur : Gail Sherriff (France)
Adversaire : Margaret Court (Australie)
Score : 6-3, 6-4
Un petit tremblement de terre. Même si la popularité du tennis féminin était alors bien relative – la création de la WTA deux ans plus tard sous l’impulsion de Billie Jean King changera bien des choses –, la défaite de Margaret Court dès le 3e tour de cette édition 1971 a abasourdi les amateurs de tennis. Toujours recordwoman du nombre de titres en Grand Chelem (24) à l’heure actuelle – même si elle en a récolté la majeure partie avant la professionnalisation de son sport –, l’Australienne exerçait alors une domination totale sur ses concurrentes.
A tel point que lorsqu’elle débarque à Roland-Garros, elle a raflé les cinq dernières couronnes majeures : Grand Chelem calendaire en 1970 et Open d’Australie 1971. Mais à Paris, elle tombe donc à la surprise générale contre Gail Sherriff, ou plutôt Chanfreau à l’époque, du nom de son premier mari. Australienne de naissance elle aussi, Sherriff a ainsi obtenu la nationalité française en 1968, émigrant dans l’Hexagone. Avec son lift de coup droit, une rareté à l’époque, elle joue long et prend le filet la première pour surprendre Court et enregistrer ainsi la victoire la plus marquante de sa carrière.
Si son aventure s'arrêtera en quart de finale et ne fera jamais mieux, ces Internationaux de France resteront inoubliables pour Gail qui ira chercher le titre en double avec une certaine Françoise Dürr… dernière Française alors titrée en simple en 1967.

23. Serena Williams – Jennifer Capriati

Edition : 2002
Demi-finale
Vainqueur : Serena Williams (Etats-Unis)
Adversaire : Jennifer Capriati (Etats-Unis)
Score : 3-6, 7-6(2), 6-2
Une passation de pouvoir. Sur la terre battue parisienne, Jennifer Capriati avait vécu l’une des plus grandes émotions de sa carrière douze mois plus tôt. Gagnante d’une finale épique face à KimClijsters, elle avait confirmé sa renaissance spectaculaire, décrochant son deuxième titre du Grand Chelem consécutif, après des années d’errance. Auréolée du statut de numéro 1 mondiale et d’un nouveau sacre australien à son retour du côté de la Porte d’Auteuil, elle ne déçoit pas. Mieux, elle est même expéditive en début de tournoi, n'abandonnant qu'un set en quart de finale contre Jelena Dokic.
Le choc, le vrai, l’attend en demie contre celle qui fait déjà sensation sans être encore la légende que l’on connaît : Serena Williams. Mais après un triomphe retentissant à l’US Open à à peine 18 printemps en 1999, le phénomène a connu une petite "crise" de croissance. C’est à la sortie de cette demi-finale explosive qu’elle passera la seconde pour entamer une première période hégémonique sur le circuit. Menée un set à zéro et contrainte de disputer un tie-break dans le deuxième set alors qu’elle était devant 5-2, Serena s'affirme dans l'adversité et prend l’avantage physique dans l’ultime acte. Elle peut filer vers sa première finale à Roland-Garros contre sa sœur aînée Venus pour écrire une belle page de l’histoire du tournoi et du tennis féminin.

22. Steffi Graf – Gabriela Sabatini

Edition : 1987
Demi-finale
Vainqueur : Steffi Graf (Allemagne)
Adversaire : Gabriela Sabatini (Argentine)
Score : 6-4, 4-6, 7-5
Après une décennie placée sous le signe de la rivalité entre Chris Evert et Martina Navratilova, ce Roland-Garros 87 est le symbole d'une forme de passation de pouvoir. Les deux légendes américaines s'affrontent dans la demi-finale du haut de tableau (victoire de Martina), tandis que celle du bas fait place à la jeunesse : elle met aux prises deux jeunes femmes de 17 ans, Steffi Graf – bientôt 18 - et Gabriela Sabatini, qui s'affrontent pour la première fois en Grand Chelem dans leur face-à-face qui comptera 40 épisodes.
Sabatini a été plus précoce que Graf pour atteindre le dernier carré d'un Grand Chelem : elle l'a fait à Paris deux ans plus tôt, en 1985, à l'âge de 15 ans ! Steffi l'a "rejointe" à l'US Open de la même année, à 16 ans. Jusqu'alors, l'Allemande a battu 6 fois sur 6 sa rivale argentine. Elle est invaincue depuis le début de la saison (sans avoir joué l'Open d'Australie il est vrai), elle est n°2 mondiale, bref, elle est favorite. Mais là, dans cette demi-finale perturbée par la pluie, Steffi passe près de la catastrophe. Elle est menée 5-3 lors d'un 3e set d'une âpreté rarement vue. Mais Sabatini, fidèle à sa réputation naissante, se montre timide au moment de conclure. Steffi, à l'inverse, hausse le ton pour égaliser d'un rare revers lifté gagnant. Avant de filer vers la victoire, après 2h25 de jeu.
On sait ce qu'il est advenu ensuite. Pour Sabatini, on ne peut s'empêcher de se demander : quelle tournure aurait pris sa carrière si c'était elle qui avait défié, et pourquoi pas battu, Martina Navratilova en finale ?

21. Chanda Rubin – Jana Novotna

Edition : 1995
3e tour
Vainqueur : Chanda Rubin (Etats-Unis)
Adversaire : Jana Novotna (République tchèque)
Score : 7-6(8), 4-6, 10-8
Perdre un match après avoir mené 5-0, 0-40 dans le set décisif, qu'y a-t-il de plus cauchemardesque au tennis ? Et bien, c'est le triste sort connu en 1995 par la regrettée Jana Novotna lors d'un 3e tour qui l'opposait, sur le central, à l'Américaine Chanda Rubin, 19 ans et 53e mondiale.
Quand la Tchèque au tennis d'attaque soyeux s'envola dans le 3e set, les potins de vestiaires racontent que Lindsay Davenport, programmée juste après face à la toute jeune Martina Hingis, était en train de finaliser son échauffement quand sa copine Mary-Jo Fernandez lui fit signe d'aller se rasseoir...
Car sur le terrain, en réalité, la victoire s'éloignait de Novotna comme la carotte de l'âne. Plus elle s'en approchait, plus celle-ci se refusait à elle. Elle commença par gâcher 5 balles de match à 5-0 (dont 3 d'affilée, donc). Puis une 6e à 5-1, sur son service. Puis 3 autres à 5-4. Sur la 8e, alors que Jana s'apprêtait à conclure un coup droit facile, Michel Dhrey se laissa même aller à son fameux : « C'est fini ! » Mais non...
Alors que le crachin s'intensifiait, Rubin, quasiment le sourire aux lèvres, remontait tout avec une décontraction insolente, avant de conclure après 2h50 de match.
Pauvre Novotna, qui avait déjà laissé filer deux balles de match face à Sabatini en quart de finale de l'édition de 1991, et surtout perdu une finale de Wimbledon 1993, contre Steffi Graf, après avoir mené 4-1 balle de 5-1 au 3e set. Mais de tout cela, mieux valait ne pas lui en parler à chaud...
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