Tokyo 2020 - Novak Djokovic : "Pour rester au sommet, on a intérêt à apprendre à gérer la pression"

ParMaxime Dupuis

Mis à jour 29/07/2021 à 11:04 GMT+2

TOKYO 2020 – Au lendemain du retrait de Simone Biles du concours général par équipes, Novak Djokovic s'est ouvert sur la question de la pression des sportifs. Pour le Serbe et le concernant, il faut composer avec. Elle est inhérente du haut niveau.

Djokovic tente de trouver de l'air durant le tournoi olympique

Crédit: Getty Images

Il est l'une des grandes stars globales de ces Jeux Olympiques de Tokyo. Novak Djokovic a fait le voyage pour la totale : l'or et un pas supplémentaire vers le Golden Slam. A savoir : les quatre tournois du Grand Chelem et le titre olympique, un exploit réussi par la seule Steffi Graf en 1988.

Sur la route d'un immense exploit, le Serbe a vu Simone Biles, annoncée grandissime star de ces Jeux, craquer sous la pression et renoncer au concours général par équipe et individuel. Elle annoncera plus tard si elle se présente aux agrès.

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Pour le numéro 1 mondial, le concernant, on peut faire ce qu'on veut : il est impossible de s'affranchir de la pression. Au mieux, on peut essayer de la contenir, de l'apprivoiser mais en aucun cas de la ranger sous le tapis. "La pression est un privilège. Sans elle, il n'y a pas de sport professionnel", a-t-il confié à Tokyo, mercredi. Vivre sans elle est une utopie. Ou la fin des illusions. "Pour espérer rester au sommet d'un sport, on a intérêt à apprendre à gérer la pression", assure-t-il.

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Lui, comment gère-t-il ? Du haut de ses vingt titres en Majeur et avec la perspective de réussir un exploit unique dans le tennis masculin, Novak Djokovic a appris à s'adapter, lui qui avait connu un immense passage à vide, après sa première victoire à Roland-Garros en 2016 : "Sur et en dehors du terrain, toutes les attentes... J'ai appris à développer un mécanisme pour gérer cela de manière à ce que ça ne me dérange plus, ça ne m'usera plus".