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Sharapova "movie-star" (3)

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/09/2006 à 05:00 GMT+2

Sensation à Flushing Meadows : une joueuse qui ressemblait à Gwyneth Palltrow déguisée en Audrey Hepburn, a remporté l'US Open en frappant plus fort que Davenport. Vous avez peut-être reconnu la nouvelle N.3 mondiale, Maria Sharapova, starlette déterminée

MARIA SHARAPOVA (Suite et fin)
Sharapova : Marylin ou Agassi ?
Loin des mises en scènes extra-sportives d'Anna Kournikova, Maria Sharapova construit sa personnalité sur les courts. Son obstination ressemble là aussi à celle d'Agassi. Au-delà de l'image factice de joueuse idéale, quelque part entre Lara Croft et Lady Di, la jeune femme cherche les raisons de croire en son destin. Le Kid de Las Vegas a longtemps erré avant de se trouver et de donner un sens à son formidable palmarès. Comme lui, Maria Sharapova devra peut-être s'affranchir de l'influence paternelle pour assumer son parcours. A New York, samedi soir, cela est devenu flagrant.
"My heart belongs to daddy"
Peter Bodo* relate un moment "mémorable" du tournoi. "Po'", comme le chroniqueur la surnomme affectueusement, évoque son entraîneur de père avec des mots très simples : "I love my daddy" . Yuri Sharapov ne répond pas, il est au téléphone. La chanson de Marylin (My heart belongs to daddy) lui est peut-être étrangère. Omniprésent lors des matches de sa fille, il semble très lointain cette fois-ci. Qu'on ne se méprenne pas, Yuri ne règne pas en maître sur la vie de sa fille mais sa présence dérange.
En Russie, le conflit latent qui oppose Sharapova "l'exilée" aux Moscovites membres de l'équipe de Fed Cup de Russie, est passé par Yuri. A Flushing Meadows, la polémique concerne encore papa Sharapov : le coaching, interdit au tennis. Les observateurs ont constaté que Yuri avait montré une banane à sa fille en pleine rencontre, ainsi qu'un signe de la main fait par son sparring-partner Michael Joyce.
Bananas** : la révolte selon Sharapova
Interrogée en conférence de presse sur le sujet, Maria est montée sur ses grands chevaux : "Aujourd'hui, nous sommes supposés faire une interview positive. Je viens de gagner un Grand Chelem. La dernière chose dont j'ai envie de parler, c'est de doigt en l'air et de bananes." Une sortie assez drôle finalement pour une joueuse qui doit curieusement jongler entre la joie de la championne et un sentiment de défiance. C'est là que le masque tombe. La victoire dévoile la femme Sharapova. Face aux caméras, elle tente bien de reprendre son rôle, mais la cuirasse est percée.
Ainsi, lors de la remise des prix, la fille de Yuri brandit le Trophée et se met à sautiller. Le couvercle de la coupe lui tombe alors sur la tête avant de résonner sur le court central. Une erreur dramatique dans le protocole ? Non, tout simplement une heureuse maladresse qui casse l'image toute faite de la championne. " J'ai pensé à ce moment-là, je me suis dit, dès que c'est arrivé : ça, c'est Maria ! C'est typiquement Maria. Je savais que quelque chose de ce genre aller arriver."
Le tennis comme gourmandise
Au générique de fin de cet US Open, la jeune Russe aura le dernier mot. La starlette ne veux plus de "peaux de bananes" de la part des journalistes, et la jeune femme désire plus de "cerises sur le gâteau" (soit plus de titres de Grand Chelem). Le tennis comme gourmandise, c'est un credo original pour une demoiselle qui a déjà goûté à des fortunes diverses : éloignement, frustrations, dollars et gloire...
* Peter Bodo Blog : Tennis world
** Bananas est le nom d'une comédie de Woody Allen
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