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New York, un an après

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/08/2009 à 13:15 GMT+2

Avant le tirage au sort des tableaux de l'US Open 2009, qui sera effectué jeudi, retour rapide sur un an de compétition des cinq premiers joueurs mondiaux, au repos cette semaine et très attendus à New York. Que s'est-il passé depuis le 5e titre consécutif de Roger Federer à Flushing Meadows ?

Federer/Nadal, rôle inversé. L'an passé, Roger Federer arrivait à New York avec le moral en berne. Avec seulement deux titres ATP au compteur (Halle et Estoril), il a joué et perdu les deux finales de Grand Chelem à Roland et à Wimbledon face à Rafael Nadal, N.1 mondial à New York en 2008 et pour la première fois tête de série N.1 en tournoi majeur. Et pourtant, Federer parviendra à remporter son 5e titre de suite. Un fait historique car il est le premier à le faire dans l'ère Open (depuis 1968) et devient le premier joueur à remporter cinq trophées consécutivement dans deux tournois du Grand Chelem. Un an après, le moral du Suisse est au beau fixe. Malgré un nouvel échec en finale de l'Open d'Australie, il a réussi à dépasser le record de Pete Sampras en Grand Chelem en remportant ses 14e et 15e titres majeurs à Roland-Garros et Wimbledon. Il s'est même offert deux Masters de plus (Madrid et Cincinnati), pour 16 trophées en tout, à une marche du record d'Agassi (17). Et comme tout va par paire dans sa vie, Roger et son épouse Mirka sont devenus parents de deux jumelles cet été.
Un an plus tard, c'est surtout au tour de Nadal de vivre des moments difficiles. Fin 2008, battu en demi-finale par Murray à New York, il ne terminera pas la saison, déjà en raison de tendinite. Auréolé d'un premier titre à l'Open d'Australie et de trois nouveaux Masters (Indian Wells, Monte-Carlo et Rome), l'Espagnol a tout de même perdu sa place de N.1 mondial. La faute à des tendinites persistantes aux genoux qui lui ont fait perdre pied après une saison éreintante sur terre battue. Des huit titres gagnés l'an passé, il n'en a conservé que deux (Barcelone et Monte-Carlo) et perdu le duo prestigieux Roland-Garros/Wimbledon. C'est en tant que 3e joueur mondial qu'il tentera de remporter le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Après deux mois et demi d'arrêt et son élimination par Robin Soderling en 1/8 de finale à Paris, l'Espagnol revient doucement à son meilleur niveau. Et progresse à son rythme avec un quart de finale joué à Montréal puis une demie à Cincinnati. Entre un 6e titre de suite pour Federer et un premier pour Nadal, la victoire de l'un ou de l'autre marquerait 2009 un peu plus au fer rouge.
Murray,le temps de la maturation. N.6 mondial l'an passé, il était amer après sa première finale de Grand Chelem perdue contre Roger Federer. Il est désormais libéré. Premier Britannique à être devenu N.2 mondial depuis la création du classement ATP en 1973, l'Ecossais peut être fier de sa progression en s'immiscant au classement entre Federer et Nadal, indissociables depuis juillet 2005. Vainqueur de quatre titres sur dur cette saison, dont le Masters de Miami et de Montréal dernièrement, Murray a frappé fort aussi sur gazon en jouant une demi-finale à Wimbledon. A défaut d'avoir succédé à Fred Perry au All-England Club, il a pris la relève de Bunny Austin, dernier lauréat du Queen's en 1938, en décrochant son premier trophée sur herbe face à James Blake. Pour entrer définitivement dans la cour des grands, il ne lui manque qu'un titre du Grand Chelem. Sur sa surface favorite, Murray pourrait très bien le faire à New York.
Djokovic, frustré mais pas trop. Outsider parfait l'an passé, Djokovic est en quête de renouveau. Pas de second souffle, mais de plus de réussite dans les moments-clés. Le Serbe n'a pas raté beaucoup de grands rendez-vous cette saison, mais il regrette encore d'avoir perdu son titre de Melbourne sur un coup de chaud et de s'être fait éliminer au 3e tour de Roland-Garros par Philipp Kohlschreiber, qui reste sa plus grosse contre-perfomance de l'année. Régulièrement dominé par des joueurs du Top 10, il a perdu 6 finales sur 9 depuis l'US Open 2008. Il a tout même remporté la Masters Cup à Shanghai (mais sans croiser la route d'un Top 4), et joué quatre finales de suite cette saison à Miami, Monte-Carlo, Rome et Belgrade, où il a décroché son 2e trophée de l'année après Dubai. Pressenti pour jouer les trouble-fêtes au classement ATP, il est finalement N.4 depuis l'ascension de Murray. Et attend toujours son heure. Il s'est rassuré en atteignant la finale du Masters de Cincinnati, fort d'une victoire sur Nadal en demi-finale. "Je ne me sentais pas bien au début du tournoi, mais mon jeu est revenu au fil des matches. Je dois simplement être plus agressif dès l'entame des matches. Si je parviens à faire ça, je peux aller loin à l'US Open."
Roddick, un géant sur le retour. L'an passé, Andy Roddick plafonnait à New York. Malgré un titre à Pékin, l'Américain restait sans éclats fin 2008. La lumière vint d'une bonne préparation hivernale et d'une finale sur le prestigieux gazon de Londres. Affûté, le Yankee est présent au moins en quart de finale de tous les tournois qu'il dispute, mis à part Roland-Garros (1/8 de finale perdu face à Monfils) et le Masters de Cincinnati (2e tour perdu face à Sam Querrey). Deux erreurs de parcours qui ne ternissent pas la bonne année de Roddick. Il s'en est fallu de peu pour qu'il décroche un titre à Wimbledon face à Federer (défaite 14-16 dans le dernier set de la finale). Et qu'il dompte un Juan Martin Del Potro explosif sur dur cet été à Washington et Montréal. Les Américains peuvent compter sur leur chef de file, ex-N.1 mondial et vainqueur de l'US Open 2003, pour être un outsider étincelant à Flushing Meadows.
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