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Wickmayer: "Très spécial"

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/09/2009 à 10:30 GMT+2

La Belge Yanina Wickmayer, 19 ans et 50e mondiale, qui jouera les quarts de finale de l'US Open contre l'Ukrainienne Kateryna Bondarenko, savoure un "moment très spécial".Elle a quitté la Belgique à l'âge de neuf ans, après le décès de sa mère, pour s'installer aux Etats-Unis avec son père.

US OPEN - TABLEAU DAMES
Huitième de finale : Yanina Wickmayer (BEL) bat Petra Kvitova (RTC) 4-6, 6-4, 7-5
Quart de finale : Yanina Wickmayer (BEL) - Kateryna Bondarenko (UKR)
Auriez-vous parié sur votre présence en quart de finale ?
YANINA WICKMAYER : "Non, on ne peut pas s'attendre à quelque chose comme ça quand on n'est jamais allé plus loin que le 2e tour en Grand Chelem (Roland-Garros 2008). Je me sentais bien ces derniers jours, je jouais bien. Je suis arrivée en confiance, avec des victoires contre des bonnes joueuses. Mais jouer les quarts de finale d'un Grand Chelem pour la première fois, c'est un moment très spécial."
La performance de Melanie Oudin vous a-t-elle inspirée ?
Y.W. : "On m'a déjà demandé ça il y a deux jours. J'ai vu certains de ses matches et j'ai regardé les deux premiers sets de sa victoire sur Nadia Petrova. Après je l'ai vue dans le vestiaire et je l'ai félicitée parce qu'elle a fait quelque chose d'énorme. Je trouve que c'est une vraie battante sur le court. J'adore sa mentalité. C'est bien de voir qu'il y a des nouvelles venues qui montent. Je fais partie de ces joueuses qui essaient de se faire une place."
Quel est votre histoire d'apprentie joueuse de tennis ?
Y.W. : "Je suis partie en Floride à neuf ans, après le décès de ma mère (cancer). Je voulais partir loin de chez moi et j'adorais le tennis, même si je n'y jouais que depuis six mois. Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu prendre cette décision à neuf ans, j'étais peut être plus mûre que je ne pensais. J'admire mon père d'avoir tout laissé tomber en Belgique, son travail, ses amis, la maison, ses voitures, pour qu'on puisse partir. Tout ce qui m'arrive maintenant est un peu grâce à lui, parce qu'il m'a fait confiance. Il n'a pas fait ça parce qu'il pensait que j'allais devenir une championne mais parce qu'il voulait me rendre heureuse, quel qu'en soit le prix, ça fait toute la différence. A neuf ans, je ne pensais pas que je deviendrais joueuse professionnelle. J'étais juste une petite fille qui aimait jouer au tennis. Le reste est venu plus tard."
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